La loi norvégienne fait fuir les sociétés de la Bourse

La Norvège, qui a imposé dès 2003 un quota de 40 % de femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées, est régulièrement montrée en exemple. Mais ce type de loi digne « d'une économie dirigée » a aussi des « effets pervers » selon l'eurodéputée de centre-droit Astrid Lulling. « En 2003, il y avait 554 sociétés cotées en Norvège et il n'en restait plus que 362 en 2009. » La Luxembourgeoise explique qu'un « tiers des entreprises qui se sont retirées de la Bourse disent que c'est à cause des quotas ». « Mais appliquez cette loi tout de suite partout en Europe ! », lance ironiquement l'octogénaire Astrid Lulling qui se verrait bien, après son mandat d'eurodéputée, « devenir une golden skirt (jupe d'or) dans son pays, comme ces 70 Norvégiennes qui siègent à elles-seules dans 300 conseils d'administration ». Y.-A. N., à Bruxelle
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