L'accord avec le chinois Changan signé vendredi

Vendredi matin, PSA doit signer un accord avec le chinois Changan. Philippe Varin, président du constructeur français, scellera à Paris la création d'une nouvelle co-entreprise (à 50-50) dans l'ex-Empire du milieu. PSA veut ainsi passer d'une pénétration de 3,3 % aujourd'hui à quelque 8 % à l'horizon 2015-2016. Rude gageure. Installé en Chine depuis la fin des années 1980, PSA avait alors fait figure de pionnier. Mais, après des début prometteurs, il a piétiné. Sa première implantation, à Canton, a été fermée en 1997. Parallèlement, le constructeur a créé en 1992 une coentreprise avec le groupe Dongfeng, DPCA, qui, elle, fonctionne toujours. Implantée à Wuhan (centre du pays), cette société commune s'est toutefois trop longtemps cantonnée à des modèles anciens, dérivés de la Citroën Zx. Un nouveau départ a été pris en 2008-2009 avec, notamment, la création d'un centre technique et d'une deuxième usine à Wuhan, portant les capacités de production à 450.000 unités. Un troisième site devrait en principe être installé prochainement. Mais, comme Volkswagen ou General Motors, PSA préfère désormais miser sur deux coentreprises en Chine, pour mieux percer ce marché devenu, l'an dernier, le premier au monde pour l'automobile. Déjà lié à Ford, Mazda et Suzuki, le chinois Changan prévoit de produire 2 millions de véhicules cette année. A.-G. V.
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