Manos HatzidakisAnalyste dans la société de courtage Pegasus...

Manos HatzidakisAnalyste dans la société de courtage Pegasus Securities.Cela fait des décennies que l'on parle de réforme fiscale en Grèce : pourquoi a-t-elle plus de chances d'aboutir aujourd'hui ? On n'a plus aucune marge de man?uvre et cette réforme fiscale est le seul moyen à court, moyen, et long terme pour réduire les déficits et augmenter les recettes de l'État. Mais il faut que cette réforme se fasse sur une base de confiance entre les citoyens et l'administration fiscale. Une autre raison explique aussi sa forte probabilité : l'Union européenne nous surveille désormais de près, d'autant que la solvabilité du pays a été sérieusement entamée par des déclassements continuels. On doit être cohérents.Justement l'agence de notation Standard and Poor's a placé lundi la Grèce sous surveillance avec une perspective négative. Y a-t-il un vrai danger pour la zone euro ? Nous ne sommes ni l'Islande ni l'Argentine. La Grèce n'a jamais été au bord de la faillite mais elle est le mauvais exemple, celui qu'il ne faut pas suivre. Les ministres des Finances des Vingt-Sept nous ont donné deux ans pour faire les réformes nécessaires mais il ne faut pas se leurrer : passer durant ce délai de 12,6 % de déficit à 3 % du PIB, c'est irréalisable ! Il nous faudra au minimum cinq ans. La Grèce n'est ni l'Islande ni l'Argentine.flashinterview
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