STRONG>Favoriser les exportateurs« Au premier semestre 2010, à un moment où les mesures de relance s'essoufflent, le Japon a vraiment besoin de ses exportations », estime Paul Robinson, de Barclays. Le MoF n'est plus intervenu sur les marchés depuis 2004. Parallèlement, le gouvernement Hatoyama vient de publier un plan pour la croissance à l'horizon 2020 peu convaincant. Il se fixe comme objectif une hausse très modeste du PIB (2 % de croissance réelle, avec pour année de base le catastrophique exercice 2009), et promet la création de 5 millions d'emplois nouveaux alors que la population active diminuera de 7,5 millions de personnes dans le même temps. « Comment promettre des emplois alors qu'il n'y aura personne pour les assumer ? » s'étonne l'économiste Richard Katz.
Cacophonie dans le gouvernement japonais
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