En 2010, 35.000 jeunes métallos étaient en alternance

« On peut se réjouir que le gouvernement ait pris conscience que l'alternance était un des leviers qui permet d'apporter une réponse concrète au chômage des jeunes », indiquait mardi Jean-François Pilliard, délégué général de l'UIMM (patronat de la métallurgie), devant l'Association des journalistes de l'information sociale. Pour autant, celui qui est également président de la Commission protection sociale au Medef, rejette certaines mesures contraignantes annoncées par l'exécutif, comme le passage de 3 % à 4 % du quota de jeunes en alternance dans les effectifs des entreprises de 250 salariés et plus. « Ce n'est pas une mesure positive », précise-t-il. Il milite également pour une simplification des modalités financières des contrats d'apprentissage (exonération de charges pour les employeurs) et contrats de professionnalisation (prime à l'embauche) et plaide pour des exonération de charges « qui ont fait leur preuves » pour ces deux contrats. Pour lutter contre la « précarité » que peuvent rencontrer certains patrons de TPE et PME, il plaide, comme la CGPME, pour la création d'une clause de dédit formation dans l'alternance, c'est-à-dire que le salarié embauché en CDI s'engage à rester dans l'entreprise au moins le temps équivalent à sa formation en alternance. Enfin, dans le secteur de la métallurgie, qui à retrouvé des couleurs, il se félicite que le niveau d'alternants en 2009 et en 2010 ait été « au moins équivalent à celui de 2008 », soit 35.000 jeunes concernés. Pour 2011 et 2012, il souhaite, en accord avec les syndicats de la branche, « maintenir cet objectif, voir faire un effort supplémentaire ». I. M.
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