Les sénateurs critiquent la loi Nome

À la place du mécanisme complexe prévu par la loi « Nome » qui va obliger EDF à vendre à ses concurrents de l'électricité à prix presque coûtant, la commission de l'Économie du Sénat lance une proposition alternative : permettre aux nouveaux fournisseurs et aux industriels gros consommateurs d'électricité de prendre des participations dans les nouveaux réacteurs EPR. Ils pourraient, en outre, s'associer aux centrales existantes en participant aux lourds investissements nécessaires pour prolonger leur durée de vie (600 millions par réacteurs), plaide Ladislas Poniatowski, rapporteur de la commission. Celle-ci a adopté un amendement permettant ce mécanisme. La loi Nome sera examinée au Sénat en première lecture à partir du 27 septembre. La date de son retour à l'Assemblée nationale reste incertaine, selon qu'elle passe avant ou après le projet de loi de finances.
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