A Londres, la commission de l'énergie du Parlement mène actuellement des auditions sur la sécurité des installations pétrolières de mer du Nord et les leçons à tirer de l'accident du golfe du Mexique. Selon un rapport envoyé par BP aux autorités britanniques en août 2009 et révélé mardi par le « Daily Telegraph », le groupe avouait, à cette date, n'avoir « jamais étudié en détail les conséquences d'une rupture de tête de puits en eau profonde », « aucun incident majeur de ce type » n'étant jamais survenu... Un autre rapport du HSE (Health and Safety Executive) qui dépend du gouvernement, révélé par « The Guardian », dénonce, lui, des pressions exercées par Transocean sur ses salariés britanniques pour les décourager de signaler des incidents. Le groupe suisse a démenti.

latribune.fr

18 Sept 2010, 10:00

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