les acquéreurs négocient âprement les prix

l'actualité de votre argentCes dernières années, les acquéreurs avaient perdu l'habitude de négocier les prix. À en croire l'indice publié par « De particulier à particulier » (PAP), ils se sont bien rattrapés? Le taux de négociation, qui représente le rapport entre le prix de la transaction et celui affiché sur l'annonce, a plus que triplé en l'espace de quatre ans. Pour les maisons, il s'établissait en effet à 2,22 % au 1er novembre 2005 ? et même 2,09 % au 1er décembre ? contre 7,79 % aujourd'hui. l'acheteur a le tempsUne tendance très régulière, puisque le taux de négociation n'a jamais cessé de croître depuis le 1er juillet 2008. L'indice PAP relève la même tendance du côté des appartements, mais à un niveau légèrement inférieur. Elles atteignent désormais 6,33 % du prix de vente, contre 1,88 % quatre ans auparavant.Les acheteurs l'ont bien compris : le temps reste le facteur clé d'une bonne négociation. Pas étonnant, dans ces conditions, que le délai moyen de transaction augmente lui aussi. Depuis 2005, il est passé de cinq à treize semaines pour les appartements et de sept à seize semaines pour les maisons. Sur les deux catégories de biens, le délai a augmenté d'une semaine entre le 1er octobre et le 1er novembre.« Ces indicateurs sont également le signe que le marché reste peu liquide », précise-t-on chez PAP, qui note malgré tout une? hausse du prix des appartements. Elle atteint 1,03 % en octobre par rapport au mois précédent et 1,24 % sur trois mois. Depuis le début de l'année, on retrouve une quasi-stabilité (? 0,24 %) sur cette catégorie de biens. Pas de retournement de tendance, en revanche, du côté des maisons : ??0,26 % sur un mois et ??5,92 % sur un an.Bien entendu, ces statistiques sur les prix ne doivent pas être prises pour argent comptant. En effet, l'indice PAP repose seulement sur les huit premières agglomérations françaises et une dizaine de milliers de transactions. chute des créditsIl n'empêche, plusieurs enseignements peuvent être tirés de ces chiffres. D'abord, toutes les villes ne suivent pas la même tendance. Ainsi, à Paris, le prix moyen du mètre carré reste en baisse sur trois mois (? 0,14 %) à 6.927 euros alors qu'il augmente sur la même période à Lyon (2.827 euros le mètre carré) ou à Nice (3.677 euros). Mais la raison de l'embellie d'octobre tient en grande partie à la chute des taux des crédits immobiliers durant le mois de septembre. De nombreux ménages ont donc pu trouver un crédit immobilier, débloquant ainsi certaines situations où acheteurs et vendeurs campaient sur leurs positions. « L'amélioration des conditions de crédit a aussi permis aux investisseurs locatifs de revenir sur le marché, ce qui a soutenu les prix des appartements mais pas celui des maisons », analyse-t-on chez PAP.Les études se contredisant régulièrement, la publication des chiffres des notaires et du réseau Laforêt fin novembre est donc particulièrement attendue. n
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