Ford maintient 1000 emplois à Bordeaux, en cours de réindustrialisation

Le constructeur automobile Ford s\'est de nouveau engagé à maintenir au moins 1.000 emplois dans son usine de Blanquefort (Bordeaux) en Gironde, a annoncé son vice-président industriel pour l\'Europe, l\'américain Jeff Wood, à l\'issue d\'un comité de pilotage (Copil) à la préfecture. \"C\'est un discours plutôt positif puisqu\'ils affirment qu\'ils maintiennent les engagements pris il y a un an et demi sur les 1.000 emplois\", a réagi Philippe Poutou, représentant CGT chez Ford à Blanquefort et ex-candidat du NPA à la dernière présidentielle.Vente ratée à HZ HoldingL\'usine, dont le nom officiel est actuellement \"First Aquitaine Industries\" (FAI), a une histoire compliquée. Elle avait été vendue en 2009 par Ford à l\'Allemand HZ Holding, lequel avait échoué à bâtir un projet industriel financièrement viable. Du coup, le groupe américain a dû  finalement reprendre le site... en janvier 2011. Ce site, créé dans les années 70, a longtemps fabriqué des transmissions automatiques pour le marché américain. Mais cette usine ne servait in fine plus à rien, ces transmissions étant devenues obsolètes et aucun produit nouveau n\'étant alors prévu par Ford pour le site aquitain.Reprise du siteCeci dit, le projet avec HZ Holding ayant échoué, fermer  Blanquefort purement et simplement  aurait été pour Ford extrêmement onéreux, avec un coût politique et social élevé. Après bien des avatars, le groupe du Michigan s\'est donc décidé à conserver... l\'usine, qui produit actuellement diverses pièces: outillages, petits conteneurs pour l\'industrie automobile, en attendant des carters de moteurs (à partir de février 2013). Le site fait aussi du traitement thermique. Pas suffisant néanmoins pour assurer l\'avenir de Blanquefort.120 millions d\'investissementsMais Ford a promis d\'y produire des nouvelles boîtes automatiques à six vitesses à partir d\'aout 2013, pour ses gammes européennes. Ford prévoit 160.000 transmissions annuellement. Pour cela, il est en train de réaliser les 120 millions d\'euros d\'investissement promis, dont 25 doivent être assurés par l\'Etat et les collectivités locales. Le groupe avait signé avec l\'Etat l\'an dernier une convention lui permettant de mettre le personnel en chômage partiel, dans l\'attente d\'une progressive réindustrialisation de ce site.
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