Microsoft recrute 2.000 start-up par mois

Depuis quatre ans, Microsoft fait une cour assidue aux start-up. Un programme, baptisé « Idées », a commencé en France pour sélectionner vingt à quarante start-up prometteuses par an et les aider au niveau marketing et pour la levée de fonds. Au départ, « Idées » ne concernait que les start-up travaillant avec les produits Microsoft. Par la suite, les start-up pouvant concurrencer les lignes de produits de l'éditeur de logiciels ou appartenant au monde open source ont été accueillies. « L'initiative de la France a été étendue au monde entier, modifiée et rebaptisée Bizpark, explique Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International. Nous proposons gratuitement et pendant trois ans aux start-up tous les outils et programmes de notre catalogue. »liberté d'initiativePour l'heure, les premiers résultats sont impressionnants puisque 27.000 start-up ont rejoint Bizpark dans le monde entier. Il y en a 460 en France. Dan'l Lewin, qui gère Bizpark au niveau mondial, a retenu une organisation très décentralisée : 350 personnes travaillent directement sous ses ordres mais elles entretiennent des relations avec 2.000 partenaires de Microsoft, qui recrute les start-up de Bizpark. Une grande liberté d'initiative est laissée au niveau des 105 filiales locales du géant américain, car « elles connaissent mieux les spécificités de leur march頻, note Dan'l Lewin. Avec ce système, il avoue recruter 2.000 nouvelles start-up par mois. Les meilleures d'entre elles entrent dans le saint des saints, Bizpark One, où elles sont soignées aux petits oignons : aide marketing, présentation aux clients de Microsoft et aux investisseurs en capital-risque si elles ont besoin de fonds pour se développer. Pour renforcer l'attrait de Bizpark, Jean-Philippe Courtois a annoncé au Web09 l'ouverture de son service à tous les développeurs qui travaillent sur le site Myspace.com.Au bout des trois ans de gratuité pour ses outils, Microsoft espère que les start-up de Bizpark seront devenues suffisamment fortes pour engager une relation commerciale plus traditionnelle. L'idéal serait qu'elles placent leurs services dans Azure, le « cloud computing » version Microsoft. « Plus il y a de sociétés qui auront des modèles innovants, pour le grand public ou les entreprises, basés sur les technologies de Microsoft, mieux on s'en portera, note Jean-Philippe Courtois. C'est la poursuite de notre modèle de vente indirecte. Dans le monde, nous avons des relations avec 750.000 revendeurs. » Et de souligner que, pour chaque euro investi dans un produit Microsoft, il y a 7 à 8 euros de chiffre d'affaires générés chez les partenaires. Pascal Boulard
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