Pas de sanctions personnelles. Le ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, son secrétaire d'Etat aux Transports Thierry Mariani en ont décidé ainsi à l'issue de la table ronde avec les acteurs concernés sur les dysfonctionnements constatés sur les routes et le réseau ferroviaire pendant les chutes de neige en décembre, à laquelle a participé Frédéric Lefebvre, le secrétaire d'Etat chargé notamment du tourisme. « Nous avons établi des responsabilités (...) mais il n'y a pas de fautes individuelles qui justifieraient des sanctions », a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet. La réunion a donné lieu à dix propositions, allant d'une meilleure communication des informations de Météo France et à la définition d'itinéraires prioritaires pour les bus, ou encore à des mesures portant sur le transport ferroviaire (la SNCF devra par exemple travailler avec Alstom et Bombardier sur des trains plus résistants au froid). Des mesures concernent aussi le transport routier pour arrêter au bon moment les poids lourds. Surtout, les véhicules d'entretien devront être équipés de GPS pour mieux coordonner leur action. Enfin, l'information aux usagers est au centre des propositions. La SNCF s'est engagée à former ses 10.500 contrôleurs sur ce point (1,5 jour dans l'année) et à les équiper de smartphones. Des équipes de renfort pourraient passer de 1.500 personnes à 5.000. Des mesures qui pourraient coûter 10 millions à la SNCF en année pleine selon Thierry Mariani. F.G.

latribune.fr

10 Jan 2011, 23:22

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