cite>Rexel a affalé sa voile l'an dernier. Mais cela n'a guère suffi. Mis à mal par la crise mondiale de l'immobilier, le distributeur français de matériel électrique s'est imposé 285 millions d'euros d'économies en 2009. Il a réduit ses effectifs de 13 %, a fermé 200 de ses 2.500 agences dans le monde et, en Espagne, a supprimé 2 de ses 3 entrepôts. « Nos équipes ont mis en oeuvre des mesures drastiques », a souligné Jean-Charles Pauze, son PDG, en dévoilant mercredi ses résultats 2009. La manoeuvre a permis à Rexel de dégager une marge opérationnelle de 4 % en 2009. Elle était de 5,3 % en 2008. Toutefois, le groupe, dont le résultat net est en recul de 65 %, souligne combien il a résisté à la conjoncture économique mondiale. L'an dernier, ses ventes se sont contractées de 17 %, à 11,3 milliards d'euros. Outre-Atlantique (29 % de son activité), elles ont reculé de 27 %. En Europe (59 % de ses ventes), le repli est de 12,8 %. « En Espagne, le marché a perdu 40 % », observe Jean-Charles Pauze. L'Hexagone (un tiers de ses ventes en Europe) a, lui, presque tenu, avec un repli de 8,3 % de chiffre d'affaires.Regagner la première placeRexel n'est pas le seul distributeur de matériel électrique à souffrir de la chute des mises en chantier. Sonepar, son grand rival, en a aussi fait les frais. Mais dans une moindre mesure : le groupe familial a essuyé un recul de 12,9 % de son activité. À la tête de 2.100 agences dans 35 pays, il a réalisé 11,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2009, ravissant au passage le titre de numéro un mondial à Rexel. Mais le groupe présidé par Jean-Charles Pauze n'a pas dit son dernier mot. Il entend très vite mener des acquisitions, en Chine, en Inde ou au Brésil. Juliette Garnie

latribune.fr

11 Févr 2010, 23:50

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