BNP Paribas Real Estate estime que le plus dur est passé

cite>BNP Paribas Real Estate a payé son tribut à la crise mais ne l'avoue pas totalement : la filiale immobilière de BNP Paribas a indiqué jeudi que ses honoraires ont reculé en 2009 de 17 % pour revenir à 554 millions d'euros et que son résultat avant impôts s'est monté à 76,4 millions. Mais son président Philippe Zivkovic s'est gardé de préciser que ce résultat avait chuté de 44 %, puisqu'il s'établissait en 2008 à 138 millions. Il a préféré faire valoir que sa société a fait preuve d'une « résistance supérieure au march頻 et dégagé, en dépit d'une conjoncture difficile, un résultat représentant « près de 15 % du total de ses honoraires ». Le profil de la filiale n'en a pas moins beaucoup changé. Alors qu'elle réalisait lors de la crise immobilière de 1992-1993 75 % de son chiffre d'affaires dans la promotion - le métier le plus risqué - et 25 % dans les services, cette proportion est aujourd'hui inversée. Ce modèle lui assure une bonne visibilité, 50 % de ses honoraires étant récurrents. BNP Paribas Real Estate est présent dans la promotion tertiaire et résidentielle, la transaction, le conseil, l'expertise en immobilier d'entreprise ainsi que la gestion d'actifs et la gestion de biens immobiliers.« Animal atypique », BNP Paribas Real Estate l'est aussi parce qu'elle est la seule filiale d'une banque française qui soit devenue un opérateur immobilier à part entière et parce qu'elle bénéficie de synergies fortes avec sa maison-mère que lui envient ses concurrents. « Nous travaillons en étroite relation avec les seniors bankers qui suivent les grands comptes », note Philippe Zivkovic. Dans le logement, BNP Paribas Real Estate fournit à la clientèle privée de BNP Paribas des produits de placement (résidences service) qu'elle a conçu. se développer en BelgiquePour 2010, Philippe Zivkovic ne s'attend « ni à une reprise forte en immobilier, ni à une aggravation prévisible, le plus dur étant sans doute derrière nous ». Il souhaite mettre l'accent pour les activités de transaction, de conseil et d'expertise sur les pays où le marché immobilier est le plus mature (France, Allemagne, Royaume-Uni) et se développer en Belgique et au Luxembourg, dans le sillage de Fortis. Sophie Sanchez
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