Accord avec les syndicats sur le comité européen

Une nouvelle étape de l'intégration de l'ex-Fortis Banque rachetée l'an dernier par BNP Paribas vient d'être franchie. Après plusieurs mois de bras de fer, la direction de la banque française a trouvé un accord avec les syndicats français, belge et luxembourgeois sur le nouveau comité européen de BNP Paribas au sein du nouveau groupe élargi. Selon plusieurs sources syndicales, belge et française, le rapprochement des positions a eu lieu le 2 juin à Paris lors d'une réunion conclusive entre les organisations syndicales et les membres de la direction des ressources humaines de BNP Paribas.En vertu du texte définitif, les syndicats ont obtenu une augmentation du nombre de représentants, qui passe de 37 en pratique (32 selon le précédent texte régissant le comité) à 49. La France avec plus de 66.000 salariés aura le plus de voix avec 13 mandats. Viennent ensuite la Belgique et l'Italie qui disposeront de 5 mandats par pays. Le Royaume-Uni, la Pologne, l'Espagne et le Luxembourg en auront 3 chacun. Au total, une vingtaine de pays seront représentés. Trois pays font leur entrée : la Suède, le Danemark et la Slovaquie, mais BNP Paribas a refusé d'accéder à la demande des syndicats français qui souhaitaient que la Turquie soit représentée.Le comité n'a pas non plus été autorisé à donner un avis sur les projets stratégiques du type acquisition, mais pourra désormais organiser deux réunions plénières par an contre une auparavant. « C'est un bon accord. Tout n'est pas réglé mais cela donne un socle stable pour bien travailler ensemble avec de bons équilibres », explique René Van Marcke du SETCa, le syndicat belge des cadres et des employés, après avoir longtemps ferraillé avec ses homologues français. La première réunion du comité européen se tiendra le 22 juin. D'ici là, les cinq syndicats représentatifs français auront signé l'accord définitif, explique un syndicaliste proche des discussions. L'organisation et la mise en place du comité européen pour quatre ans figurent à l'ordre du jour de la réunion. Les syndicats comptent aussi en profiter pour poser des questions sur la mise en oeuvre du plan industriel de BNP Paribas Fortis, et les conséquences à l'étranger de la récente décision de la justice française qui a épinglé le plan social de BNP Paribas Lease Group (BPLG). Krystèle Tachdjian, L'Echo
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