Les parapétroliers

exploration-productionComme il fallait s'y attendre après les résultats trimestriels délivrés par les compagnies pétrolières, c'est l'ensemble de la filière qui a souffert, depuis l'an dernier, de la chute des cours du baril. L'affirmation vaut bien sûr également pour les groupes parapétroliers et les résultats délivrés hier par Technip et Vallourec sont, à ce titre, assez symptomatiques.Le premier, nouveau venu au sein du CAC 40, a fait état, pour le troisième trimestre de son exercice, d'une baisse de 11?% de son résultat net à 108 millions d'euros, d'un recul comparable de son chiffre d'affaires à 1,71 milliard tandis que son résultat opérationnel s'est effrité de 3,8?% à 254 millions d'euros. La période a été un peu plus difficile pour le second qui accuse un recul de 57?% de son bénéfice net à 105,7 millions d'euros, une baisse d'activité de 39?% à 979,5 millions d'euros et un résultat d'exploitation en repli également de 60?% à 153,3 millions d'euros.concurrence accrueLa réaction boursière ne s'est pas fait attendre vendredi. Surtout pour Vallourec dont le cours a dévissé à l'ouverture des marchés de plus de 5?% avant de réduire ses pertes et de terminer la séance en recul de 4,3?% à 118,95 euros. La sanction a été largement moins violente pour Technip qui a conclu la dernière séance hebdomadaire sur une légère baisse de 0,51 % à 48,10 euros.Et pourtant, même si les résultats de Vallourec ont subi une plus forte baisse, ce sont bien les commentaires de Technip qui étaient les moins rassurants. « En ce qui concerne 2010, il est clair que les incertitudes persistent dans le secteur des services pétroliers. Les décisions finales d'investissement se matérialisent encore lentement, les clients attendant que la visibilité s'améliore sur les cours du pétrole et du gaz et cherchant des réductions de coûts », a ainsi indiqué Thierry Pilenko, président du groupe. Faisant également référence à une concurrence accrue qui pèsera sur le secteur en 2010, ce dernier a précisé qu'il s'attendait d'ores et déjà à un recul de ses ventes et de ses marges l'an prochain. Le patron de Technip a en revanche laissé entendre qu'une reprise des contrats devrait intervenir à compter du second semestre. De son côté, s'il anticipe une baisse « significative » de ses marges pour les mois à venir, Philippe Crouzet, président du directoire de Vallourec, indiquait vendredi anticiper une reprise graduelle de ses ventes en fin d'année. Pour ce dernier, le point bas de l'activité a clairement été touché durant le trimestre écoulé. Gaël Vaut
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