Àl'occasion d'une augmentation de capital, la société de capital-risque Garibaldi Participations a apporté 600.000 euros au holding SMIS (Service Maintenance Innovation and Support) qui contrôle Hygiène Environnement Industriel. Le créateur de HEI, Pierre Charrion, et ses deux associés, Vivian Ponchon et Pascal Juquel, restent largement majoritaires.Cet apport va permettre à l'entreprise de nettoyage industriel de Saint-Etienne (Loire) de poursuivre son développement.Créée en mai 1997 par Pierre Charrion, la société a connu ces cinq dernières années une croissance annuelle de plus de 20 % en moyenne. En septembre 2010, son chiffre d'affaires s'est élevé à 7,6 millions d'euros, au lieu de 6,5 millions sur l'exercice 2008-2009. Le résultat net de la société a toujours été positif, avec une marge nette inférieure à 10 %.HEI a profité de l'externalisation des charges de nettoyage des PME, puis d'autres activités multiservices comme la petite maintenance électrique, la gestion d'espaces verts, des déchets et du courrier. Elle se positionne aujourd'hui dans le domaine du facility management. « Pour le groupe DuPont, on s'occupe par exemple de la gestion des services généraux : du déménagement de bureaux à la destruction d'archives, explique Pierre Charrion. Pour l'américain O.I., du nettoyage de fours de verrerie sur tous leurs sites en France. »480 salariésLe nettoyage industriel représente encore 70 % du chiffre d'affaires de l'entreprise, le facility management, en croissance plus forte, 30 %. Au fil des ans, HEI a élargi son périmètre d'intervention et a ouvert trois bureaux en Haute-Loire, dans la Rhône et le Puy-de-Dôme. À terme de deux à trois ans, la société stéphanoise veut devenir leader en Rhône-Alpes et porter son chiffre d'affaires entre 12 et 15 millions d'euros avec un effectif global de 1.000 personnes. Aujourd'hui, elle emploie 480 salariés, soit 200 équivalents temps plein.Pour être plus performante, HEI a conçu un nouveau logiciel ERP, de gestion de maintenance assistée par ordinateur pour améliorer la traçabilité de ses activités de nettoyage industriel. À la demande d'un client, elle vient aussi d'investir 600.000 euros dans le développement de deux machines spécifiques de nettoyage qui seront installées dans de nouveaux locaux dans les Vosges. Pour ce projet de R&D, elle a travaillé en partenariat avec une entreprise de la région stéphanoise.

latribune.fr

15 Mars 2011, 12:09

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