Total en opération séduction à la City

Le PDG de Total, Christophe de Margerie, sera soumis à un feu roulant de questions ce mercredi à Londres, où le groupe tient son road-show annuel. Le management tentera de convaincre les grands investisseurs de la pertinence de sa stratégie, et de la qualité de son exécution - et, incidemment, de l'injustice de la baisse de 13 % de son cours depuis début 2010.Le groupe dispose d'une quantité de cash confortable. À la fin du premier semestre, il disposait de 14,8 milliards d'euros (19 milliards de dollars) de cash, grâce notamment à la cession de parts dans Sanofi-Aventis. Ce qui dépasse nettement les trésoreries de ses rivaux Exxon (13 milliards de dollars à fin juin) ou de Shell (12 milliards de dollars). Que va faire Total de ces ressources ? Est-il intéressé par l'achat d'actifs de BP ? Autant de questions auxquelles le groupe devra répondre. Ses priorités sont connues (l'offshore profond, les huiles lourdes, les gaz non conventionnels et le gaz naturel liquéfié) et elles se reflètent dans ses dernières acquisitions. Total a pris 20 % d'un projet de gaz de charbon liquéfié en Australie, il est entré dans un projet offshore au Brésil et a racheté un canadien actif dans les sables bitumineux. démarrage de grands projetsAprès deux années de baisse de sa production, Total a inversé la tendance au premier semestre 2010 (+ 6 %), grâce au démarrage de grands projets. Mais avec un fort contraste entre l'évolution des productions d'huile (? 1 % sur la période) et de gaz (+ 18 %). Sur le moyen terme, Total mise sur une hausse annuelle moyenne d'environ 2 % de sa production entre 2009 et 2014.
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