Rusal cherche un appui en Chine

Désireux de se renforcer à l'international, Chinalco vise Rusal, dont il voudrait racheter les 20 % qu'il détient dans un producteur d'alumine australien déjà sous le contrôle du chinois, selon des sources citées par Reuters. Chinalco est en phase d'expansion rapide à l'international, à l'inverse de Rusal, criblé de dettes (16 milliards de dollars) après une vague d'acquisitions opérée avant la crise. Mais Pékin semble céder à la pression de Moscou, qui veut voir Chinalco rentrer au capital de Rusal. Numéro deux mondial de l'aluminium, Rusal a déposé un dossier préliminaire en vue d'un premier placement à la Bourse de Hong Kong avant fin 2009. Oleg Deripaska, directeur général de Rusal, veut lever entre 1,5 et 2,5 milliards de dollars pour rembourser ses dettes. Mais Rusal doit obtenir un accord de restructuration de sa dette auprès des banques étrangères avant de lever des fonds.
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