La vague de suicides survenue au cours des dix-huit derniers mois chez France Télécome;lécom ou cette semaine le suicide d'un ingénieur du technocentre Renault ont provoqué un choc légitime dans l'opinion et ont incité les pouvoirs publics à réagir. Xavier Darcos, ministre du Travail, a présenté, à l'issue de la réunion du Conseil d'orientation des conditions de travail (COCT), un plan d'urgence contre le stress au travail.Objectif : contraindre les entreprises de plus de 1.000 salariés à engager des négociations sur le stress au travail avant le 1er février 2010. Notre appréciation est que seul le cadre d'un accord collectif d'entreprise peut créer une dynamique positive. Le choix du gouvernement doit en cela être approuvé. À quoi sert-il en effet de mettre en place un observatoire du stress, de créer un groupe de pilotage, de susciter des expertises, s'il n'y a pas dans l'entreprise une volonté partagée d'éradiquer le stress, quitte à revoir l'organisation managériale de l'entreprise, écrit Françoise Pelletier, avocat chez Lefèvre Pelletier et associés.

latribune.fr

16 Oct 2009, 1:54

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