H comme Hermès

Hermès et LVMH seront suspendus dès la première quinzaine de janvier à la réponse de l'Autorité des marchés financiers. Elle doit accorder ou non une dérogation à Hermès, qui voudrait créer un holding familial à hauteur de plus de 50 % du capital. Cette opération s'ajouterait à la commandite qui verrouille le groupe pour le protéger de son prédateur, Bernard Arnault, qui a pris par surprise 17,1 % des actions de la maison familiale le 24 octobre. Selon LVMH et Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires, ce holding, qui entraînerait un dépassement du seuil des 30 %, nécessiterait de faire une offre publique d'achat sur l'ensemble du capital. L'un et l'autre pourraient demander un recours si la dérogation est accordée. De son côté, Hermès s'est trouvé un porte-voix en la personne de Fabrice Rémon, associé en charge de Deminor France, autre représentant des actionnaires minoritaires. Lui dénonce les déclarations de franchissement de seuil de LVMH dans Hermès dans les années 1980 et demande des comptes sur le rôle joué par les banques de LVMH dans son montage financier. La guerre médiatique bat son plein. S. L.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.