« Je veux [...] poser les bases d'une profonde rénovation de la manière dont les entreprises prennent en compte les risques psychosociaux dans leur politique de prévention. » Prenant connaissance, mercredi, du rapport de Muriel Penicaud (DRH de Danone), Henri Lachmann (Schneider Electric) et Christian Larose (vice-président du Conseil économique et social), intitulé « Bien-être et efficacité au travail », François Fillon s'est voulu ambitieux. Le Premier ministre a mis en évidence les « propositions opérationnelles » formulées par ce rapport, à savoir la nécessité de mieux impliquer le management des entreprises dans la prévention des risques psychosociaux.le facteur humainEn tête des propositions formulées figure en effet l'« implication de la direction générale et de son conseil d'administration », jugée « indispensable ». Le rapport souligne que l'« évaluation de la performance doit intégrer le facteur humain, et donc la santé des salariés ». Très concrètement, la rémunération variable des managers pourrait être liée aux indicateurs de santé, des conditions de travail et de turnover. « La santé est d'abord l'affaire des managers », affirme le document, qui voit en ces derniers « les premiers acteurs de sant頻. C'est surtout le management intermédiaire, proche des salariés, qui devrait être impliqué. I. B.

latribune.fr

17 Févr 2010, 23:46

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