Le financement des réformes promises par Sarkozy en question

Riche d'initiatives sur la fiscalité, l'emploi ou la réforme de la dépendance, Nicolas Sarkozy s'est montré plus chiche lors de son intervention télévisée au moment de chiffrer le coût de ses propositions. Il n'a guère été plus disert au moment de préciser de quelles poches sortirait l'argent. Une réforme à coût nulA l'heure où le Premier ministre François Fillon endosse sans complexe son rôle de père la rigueur, la réforme de la fiscalité du patrimoine (lire page 6) ne devra pas creuser le déficit public, selon les ministres de Bercy, Christine Lagarde et François Baroin. En clair, cela signifie que cette réforme pourrait se faire à coût nul, voire positif pour les finances publiques, ce qui ne préjuge en rien de qui sortira gagnant ou perdant de la réforme.Pour la dépendance, il semble en revanche clair que, quelles que soient les pistes de financement retenues (lire ci-dessous), les ménages seront mis à contribution, soit directement via une hausse de la CSG ou le recours sur succession, soit indirectement par le biais d'une souscription de contrats d'assurance. Un mix de ces différentes options n'étant pas à exclure. Sur les propositions relatives à l'emploi, les partenaires sociaux ne masquent pas leur inquiétude. Ils craignent que l'Etat, étroitement surveillé par ses partenaires et par les agences de notation, ne se décharge sur les fonds paritaires ? comme l'Unedic ? de la charge financière (lire ci-dessous) que représentent les promesses faites mardi par Nicolas Sarkozy.
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