Les résidences urbaines ne désemplissent pas

Les résidences de tourisme urbaines ne connaissent pas la crise à l'image de la chute d'activité enregistrée dans l'hôtellerie. Bien au contraire. « Les résidences urbaines enregistrent des niveaux d'occupation élevés en hiver [73,8 %] comme en été [78 %]. Ces performances, en progression depuis 2003, confirment la bonne adéquation entre le produit et le march頻, souligne une récente étude publiée par KPMG. Dans un contexte économique défavorable, le groupe Pierre et Vacances réussit à enregistrer une activité « stable » en 2009 dans ses résidences urbaines grâce à une bonne tenue de la fréquentation et des prix de vente, explique à « La Tribune » le président de Pierre et Vacances, Gérard Brémond. Dans le même temps, l'activité hôtelière en France affiche un recul de près de 9 % depuis le début de l'année.Les résidences urbaines affichent une meilleure résistance grâce à la bonne tenue de leur offre sur les longs séjours (en moyenne deux semaines), qui est leur c?ur de métier. Ce mode d'hébergement est utilisé par la clientèle d'affaires travaillant sur des grands projets, lors de formations professionnelles ou encore lors de participation à des salons professionnels. Ces hébergements sont aussi utilisés par les sportifs participant à des compétitions. La clientèle loisirs apprécie également cette formule plus économique pour une famille car il est possible de préparer des repas dans le coin cuisine de l'appartement. Le budget du séjour peut ainsi être réduit de 25 % à 30 %.28.000 appartements La progression de l'offre peine à suivre celle de la demande. Le nombre de résidences urbaines a été multiplié par deux entre 2003 et 2008 pour atteindre 309 résidences et 28.000 appartements, soit 13 % des capacités de l'ensemble du secteur des résidences de tourisme, souligne KPMG. L'offre continue de se développer malgré la crise. La promotion immobilière profite du dispositif Scellier, souligne Gérard Brémond. Il identifie également un autre axe de croissance du fait de la crise traversée au niveau mondial par l'immobilier de bureau. Ces actifs peuvent être transformés en résidence de tourisme d'affaires comme cela a été le cas avec le groupe Groupama dans le quartier de l'Opéra, souligne le dirigeant.de nouveaux acteursLes performances des résidences urbaines attirent de nouveaux acteurs tels que les exploitants de résidences de tourisme Lagrange et Odalys. Mais aussi de plus petits acteurs tels que le tout jeune groupe Helzear, à la recherche d'un financement pour continuer de développer un concept de résidences de luxe à Paris. Le précurseur, le groupe Citadines, désormais contrôlé par un groupe singapourien, limite son développement en Europe.« Malgré la crise, le développement se poursuit », confirme le président du groupe Pierre et Vacances, qui décline ce produit sous plusieurs marques depuis près de dix ans : Adagio en partenariat avec Accor (33 ouvertures réalisées en Europe sur les 50 annoncées d'ici à 2012), Citea avec Gestrim (60 résidences en 2009), et Orion à l'international (projets en Chine et au Maroc). ntourisme
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