BHP vient de lever un obstacle dans son offre à 40 milliards de dollars sur le producteur d'engrais canadien Potash. Selon Reuters, le groupe chimique chinois Sinochem, chevalier blanc potentiel le plus crédible, qui avait tenté de s'associer au fonds souverain de Singapour, Temasek, aurait renoncé à faire une contre-offre. Le retrait de Sinochem laisse donc manifestement Potash seul face à BHP. Le ministre canadien de l'Industrie, Tony Clement, a indiqué en fin de semaine dernière qu'il y avait des « rumeurs » mais « pas d'autre candidat déclaré ». Pour BHP, la victoire n'est pas pour autant à portée de main. Le groupe doit encore convaincre les actionnaires de Potash de l'attractivité de son offre, ce que l'absence présumée de chevalier blanc devrait simplifier. Le groupe doit obtenir le feu vert des autorités canadiennes en les rassurant sur les conséquences de l'opération.
BHP, seul candidat au rachat de Potash
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