Valérie Pécresse et René Ricol n'étaient pas peu fiers ce jeudi d'annoncer les résultats du premier grand appel à projets du grand emprunt. À peu de chose près, le calendrier aura été respecté et l'enveloppe dédiée à la première vague de sélection des équipements d'excellence (« Equipex ») augmentée. Ce sont ainsi 52 projets qui ont été sélectionnés sur 336 dossiers et qui recevront 340 millions d'euros (sur un total de 22 milliards concernant l'enseignement supérieur et la recherche) : 260 millions de crédits « consommables » au lieu des 200 millions prévus, auxquels s'ajoutent 80 millions d'euros pour assurer les coûts de maintenance pendant 10 ans. L'objectif de cet appel à projet est de financer les équipements dits « mi-lourds » (plates-formes d'imagerie, banques de données...), compris entre 1 et 20 millions d'euros, trop pour être pris en charge par les laboratoires de recherche.dimension « collaborative »« La qualité des projets reçus témoigne du fait que les investissements d'avenir répondent à un vrai besoin, a estimé la ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur. Des projets émergent sur l'ensemble des territoires et des disciplines, souvent en réseaux et avec une dimension collaborative avec le monde économique. » Pour autant, l'Île-de-France est présente sur 40 projets et Rhône-Alpes sur 13 projets. Ce qui, une fois retranchées Aix-Marseille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg et Lille, laisse peu de place aux villes moyennes. Mais une deuxième vague repêchera un certain nombre de recalés cette année, une « petite » troisième vague pouvant intervenir en 2012, si toutefois « les candidats trouvent des cofinancements avec le privé », a prévenu le commissaire général à l'Investissement. Clarisse Jay

latribune.fr

21 Jan 2011, 11:12

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