Le tourisme, espoir du pays, est pénalisé

La nouvelle grève générale, la quatrième depuis le début de la crise, n'a réuni ce jeudi à Athènes que 20.000 personnes, selon la police (plus du double selon les syndicats). Elle s'est déroulée dans le calme. Un bateau de croisière avec 7.000 passagers a pourtant préféré renoncer à accoster. Et nombreux sont les touristes, refroidis par les dérapages meurtriers des manifestations du 5 mai dernier, qui envisagent des alternatives à la Grèce. Les annulations de réservations d'hôtel s'élèvent déjà à plus de 20.000 depuis quinze jours et les hôteliers s'attendent à une baisse de 15 % de leurs revenus cette année. Alors que le tourisme représente 20 % du PIB grec et emploie un salarié sur cinq, le gouvernement comptait pourtant sur ce secteur pour aider le pays à sortir de la crise. La démission de la ministre de tourisme, sur fond de fraude fiscale, n'a évidemment rien arrangé, d'autant qu'elle devait porter une grande campagne de promotion. Chris Pryce, analyste à Fitch, reste cependant optimiste, notant que les grèves sont habituelles en Grèce et que la baisse de l'euro pourrait favoriser un tourisme extra-union européenne. Sans oublier les ristournes de 30 % au moins que consentent déjà les hôteliers... L. J. B.
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