Retraites  : « Il y a des marges de manoeuvre »

Georges Tron est « triste » de voir l'équipe de France imploser en pleine Coupe du monde de football. Mais le secrétaire d'État UMP à la Fonction publique, qui était dimanche soir l'invité de « La Tribune »-BFM-Dailymotion, a trouvé « surprenant » le lien fait par le député socialiste Jérôme Cahuzac entre les Bleus et la France de Nicolas Sarkozy.Par ailleurs, au lendemain du lancement du mouvement de Dominique de Villepin, Georges Tron, qui affirme conserver des liens d'amitié avec l'ancien Premier ministre, l'a appelé à « apporter ses idées » à la majorité plutôt que d'aller vers une opposition résolue au chef de l'État.Interrogé sur la réforme des retraites, Georges Tron a dit « imaginer » que la journée de mobilisation du 24 juin serait « suivie » car elle est l'expression d'une « angoisse » compréhensible. Il a défendu vigoureusement la réforme présentée la semaine dernière par le ministre du Travail, Éric Woerth, en affirmant qu'elle permettait de sauver le système de retraite par répartition.Tout à fait par hasardIl a souligné que des « marges de manoeuvre » existaient dans la réforme, notamment sur la question de la pénibilité. Mais sans accepter le « cadre général » réclamé par les syndicats.Georges Tron a par ailleurs jugé que la mise en cause d'Éric Woerth dans l'affaire Bettencourt survenait dans « une coïncidence assez particulière ». « Éric Woerth a sa carrière propre, son épouse a sa carrière propre, leur honnêteté est totale, c'est tout à fait par hasard que cela se fait alors qu'Éric Woerth porte la réforme la plus emblématique du quinquennat ! » a lancé le secrétaire d'État à la Fonction publique. H. F.
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