STRONG>Emmanuel Babeau, directeur général finances de Schneider ElectricNous sommes revenus sur les plus-hauts de 2008. Cela pourrait nous faire arriver à la conclusion qu'on a effacé la crise mais ce n'est pas réellement le cas. Derrière les chiffres, il y a deux réalités très contrastées. Il y a les nouvelles économies, les marchés émergents, qui sont 15 à 20 % au-delà de ce pic. Et vous avez les pays matures qui eux sont encore 10 à 15 % derrière ce pic. Mais on a de bonnes nouvelles avec l'Italie ou la France qui se comportent très bien. »Gérard Brémond, président du groupe Pierre et VacancesQuand on dit que la crise est terminée, ce n'est pas exact. Il y a une grande compétition sur les prix. Il y a beaucoup d'attentisme des vacanciers. Ils attendent le dernier moment pour saisir les éventuelles bonnes affaires. Tout ce contexte fait que la compétition et les surenchères de promotion pèsent sur le panier moyen et ne contribue pas au maintien des marges. »« Ce qui est important, c'est que la possibilité d'avoir une activité économique qui se déroule normalement soit assurée. Donc il faut que les dépôts de carburants puissent être libérés. Mais en ce qui concerne PSA Peugeot-Citroën, pour l'instant, nous n'avons pas eu de difficultés d'approvisionnement et nos usines fonctionnent tout à fait normalement. »Frédéric Saint-Geours, membre du directoire de PSA, en charge des finances et du développement stratégique

latribune.fr

22 Oct 2010, 19:08

Partager :