Fleur Pellerin à la rescousse de Stéphane Richard chez France Télécom Orange

La rumeur, apparue il y a déjà plusieurs mois, a la vie dure. Stéphane Richard, le PDG de France Télécom Orange, serait remplacé par Anne Lauvergeon, l\'ancienne patronne d\'Areva, à la recherche d\'un nouveau point de chute. « La lettre de l\'Expansion » relançait lundi matin cette rumeur, affirmant que le gouvernement travaillait sur un tel scénario, Stéphane Richard étant envisagé à la tête de Veolia pour remplacer Antoine Frérot. « C\'est une entreprise de déstabilisation » confiait l\'entourage de Stéphane Richard, qui accordait peu de crédit à ce retour d\'une hypothèse déjà démentie à demi-mot par Bercy. «Foutaises » commentait un haut fonctionnaire du ministère. Puis la ministre déléguée à l\'Economie numérique, Fleur Pellerin, a fini par démentir officiellement, déclarant à l\'AFP, « il n\'y a pas de plan ou d\'agenda caché » pour remplacer Stéphane Richard. « Nous travaillons sur de très gros sujets en ce moment avec l\'opérateur historique de relance de l\'investissement dans le très haut débit et sur la 4G, avec le cabinet d\'Arnaud Montebourg, et nous ne sommes certainement pas dans un plan pour déstabiliser le management\", a-t-elle ajouté, ponctuant son commentaire sur Twitter d\'un mot-clef « #intox. »Agitprop ou intox de concurrents ? Fin novembre, elle avait déjà confié à La Tribune que « nous n\'avons rien à reprocher à Stéphane Richard, qui fait très bien son travail » et « nous avons besoin d\'un opérateur historique fort et pacifié. » Son cabinet a relevé auprès de l\'AFP que Stéphane Richard « a un mandat en cours », qui arrive à échéance en juin 2014, « et il n\'est pas prévu d\'anticiper la fin de ce mandat, ni de nommer Anne Lauvergeon. » Certains y voient « de l\'agitprop d\'Atomic Anne » ou de son entourage, d\'autres de l\'intox de concurrents d\'Orange destinée à affaiblir l\'opérateur historique, dont l\'Etat détient directement et via le FSI 27% du capital. « La lettre de l\'Expansion » affirmait que Bercy reprochait à Stéphane Richard la signature du contrat d\'itinérance avec Free Mobile, qui va lui rapporter plus de 1 milliard d\'euros sur deux ans mais est pointé du doigt par la concurrence. La chute du cours de Bourse, France Télécom ayant réalisé la pire performance du CAC 40 en 2012, était aussi avancée ces derniers mois comme un motif de mécontentement de l\'Etat.  
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