Freescale mise sur le marché des tablettes

Sur le stand de Freescale, au Salon du mobile de Barcelone, trônaient, la semaine dernière, plusieurs livres numériques concurrents : le Reader de Sony, le Kindle d'Amazon et des produits que certains constructeurs chinois promettent de lancer en 2010. Ailleurs, on trouve des « reference design », c'est-à-dire des objets imaginés par les ingénieurs de Freescale pour démontrer la capacité de leur processeur à faire fonctionner des produits multimédias à faible consommation d'énergie.Livres numériques existants et tablettes futures ont un point commun. Tous fonctionnent avec un des processeurs de la gamme i.MX de Freescale. Ce dernier a le vent en poupe. « Il nous permet de revenir sur les marchés de la téléphonie alors que nous en étions sortis en 2009 », note Henri Richard, le directeur marketing de Freescale. « Je ne suis pas convaincu que les nouveaux arrivants sur le marché achèteront un PC au sens traditionnel. On ne fait pas vraiment du Facebook sur un téléphone ni sur un PC. Il existe un fort potentiel de croissance pour les tablettes. »réduire sa detteFreescale, qui avait été racheté par un groupe d'investisseurs pour 17,6 milliards de dollars en 2006, poursuit des négociations avec ses créanciers pour réduire sa dette de 7 milliards de dollars. La société a terminé l'année 2009 sur un chiffre d'affaires de 3,51 milliards. Sa dette, qui se négociait 20 cents du dollar au début de 2009, est remontée à 90 cents début 2010. « Si nous réussissons encore à progresser d'ici à la fin de 2010, personne ne doutera plus de l'avenir de Freescale », assure Henri Richard. Pascal Boulard
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.