Franck Cammas Franck Cammas, vos impressions après ce périple ?C'est le soulagement. On a franchi la ligne d'arrivée samedi et ensuite on a savouré, entre nous, toute la nuit. Cette arrivée, c'est une délivrance car pendant 50 jours c'était vraiment serré avec l'ancien record. C'est une immense émotion. On travaille depuis quatre ans sur ce projet et pendant ces quatre ans, il y a eu des tentatives avortées. Chaque tentative était superbe... et les deux échecs nous ont permis de finir comme ça sur ce troisième essai. Quelle image retenez-vous de ce voyage ?Avec ceux qui n'avaient jamais passé le cap Horn, on était comme des gamins. On a fait la photo comme il se doit. C'est fabuleux d'être au pied du cap horn, ça marque aussi la fin d'un moment tendu. On l'a vu de très près, c'est un gros caillou. On est très isolé car la première terre est très loin...Ce record peut-il tenir cinq ans, comme celui de Bruno Peyron ?« Banque Populaire » a un bon outil mais il faut qu'il parte. Ils peuvent faire bien mais la météo dicte beaucoup de choses. Il faut avoir une part de réussite. On a compensé notre manque de réussite en poussant le bateau. Cette marge de deux jours sur l'ancien record, c'est beaucoup... propos recueillis par Pierre-Yves LerouxC'est une délivrance car, pendant 50 jours, c'était vraiment serré avec l'ancien record  »flashinterviewNouveau détenteur du Trophée Jules-Verne en 48 jours 7 heures et 44 minutes.

latribune.fr

21 Mars 2010, 23:21

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