Les inquiétudes ont encore dominé jeudi à la Bourse de Paris. Ainsi, le CAC 40 a clôturé sur une nouvelle baisse de 0,65% à 3.710,61 points, après une séance de net repli la veille. L'indice parisien a même touché un plus bas dans la journée à 3.666 points, à l'issue d'un lot de mauvaises nouvelles. Les indicateurs PMI en zone euro, qui ont fait ressortir un ralentissement de la croissance de l'activité, ont relancé les inquiétudes sur la reprise. Toujours en Europe, les craintes sur les dettes souveraines des pays dits «périphériques» (Grèce, Portugal, Irlande...) ont également ressurgi après l'annonce par l'Irlande d'une nouvelle rechute de son économie. Outre-atlantique, les annonces ont à peine été meilleures avec une progression inattendue des inscriptions hebdomadaires au chômage (465.000 demandes d'allocations). Les investisseurs ont néanmoins pu se consoler avec le rebond (+7,6%) des ventes de logements anciens en août et la progression de l'indice composite du Conference Board (+0,3%). Ces deux statistiques, avec le redressement des marchés à Wall Street, ont permis à la Bourse de Paris de limiter ses pertes en fin de séance. Mais les inquiétudes sont bel et bien là. En témoigne les dégagements sur les valeurs cycliques, notamment financières. Natixis (-3,4% à 4,23 euros) et BNP Paribas (-2,5% à 53,90 euros) ont réalisé les deux plus fortes baisses du CAC 40, suivies de Crédit Agricolegricole (-1,85% à 11,39 euros), Axa (-1,78% à 12,69 euros) et Société Généralecute; Générale (-1,71% à 43,51 euros). Les grandes valeurs industrielles ont aussi été attaquées, à l'image d'ArcelorMittal (-2,01% à 24,39 euros), d'Alstom (-2,17% à 36,35 euros) ou encore d'EADS (-2,03% à 18,54 euros). Seule exception, Renault a progressé de 1,3% à 36,73 euros pour signer la meilleure performance du CAC 40. Selon la presse japonaise, le constructeur et son partenaire Nissan pourraient développer ensemble une plate-forme destinée à la fabrication d'une dizaine de modèles. Blandine Hénault.
Le CAC 40 sauve les 3.700 points
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