« La crise explique beaucoup de choses, mais pas tout. Nos problèmes structurels commencent à être traités », a expliqué, mercredi, Guillaume Pepy, le président de la SNCF. Cette année, de nombreux dossiers devraient ainsi connaître de notables avancées. Du côté du TGV, le modèle économique est étudié à la loupe par la SNCF, le gouvernement et Réseau Ferré de France (RFF). Une nécessité alors que les marges de cette activité pourraient être réduites à néant en raison des péages trop élevés payés à RFF. Des premières conclusions sont attendues d'ici à l'été. La SNCF, qui effectue la maintenance du réseau pour le compte de RFF, veut renégocier les termes du contrat qui la lie avec le propriétaire de l'infrastructure ferroviaire. « Le contrat actuel, qui se finit fin 2010, aura généré pour la SNCF 1 milliard d'euros de pertes en quatre ans. Nous voulons un nouveau contrat qui soit au moins à l'équilibre. » schéma directeurPour les trains d'aménagement du territoire, dont l'exploitation est déficitaire, un contrat de service public doit être signé avant l'été. Enfin, pour le fret, d'importants moyens ont été débloqués l'an dernier par le gouvernement pour cette activité et la SNCF met en place depuis le début de l'année un nouveau schéma directeur. En 2010, la SNCF ambitionne également d'être présente sur de nombreux fronts : le service à la clientèle, les trains de la vie quotidienne, la concurrence, etc. Alors que l'idée d'un rapprochement entre sa filiale Keolis et le britannique Arriva a été rapidement abandonnée, Guillaume Pepy n'a pas souhaité commenter les visées de la Deutsche Bahn sur Arriva. I. S.

latribune.fr

24 Mars 2010, 23:20

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