Mettre de la musique en ligne exige bien plus que la mise à disposition de fichiers numérisés. La gestion de données, qu'il s'agisse des métadonnées associées aux oeuvres, ou de celles concernant les goûts et comportement des utilisateurs, la géolocalisation, mais aussi le traitement du son, les outils de promotion en ligne pour les artistes, sont essentiels. C'est pour favoriser les échanges et la recherche que Cap Digital, pôle de compétitivité d'Île-de-France, a lancé un groupe « musique » à l'occasion du Marché international de la musique en janvier 2010. Il compte aujourd'hui 44 membres : des laboratoires de recherche autour de la musique, du son, des technologies (l'Ircam, Limsi-CNRS, l'Institut Télécoms Paristech) ; des grands groupes comme Lagardèrerave;re (Radio) ; des start-ups orientées technologies comme Audionamix, qui a extrait des retransmissions TV de la Coupe du Monde le son des vuvuzelas, ou orientées nouveaux services comme MyMajorCompany, qui fait participer les internautes à la production d'un disque, etc. Ainsi 29 projets de recherche ont été lancés au sein du pôle, pour 27 millions d'euros d'investissements.
Des start-up explorent les technologies et usages de la musique numérique
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