Un premier trimestre encourageant

Les analystes voyaient dans ce premier trimestre 2010 une période test pour les entreprises cotées : les chiffres d'affaires publiés à ce jour sont révélateurs. La plupart des performances annoncées dénotent indéniablement une amélioration de l'activité, y compris organique. Du coup, les rythmes de croissance se révèlent supérieurs aux estimations des spécialistes et permettent d'envisager des résultats 2010 en nette reprise sur ceux de 2009. Il n'y a qu'à voir les données publiées par Danone, L'Oréalcute;al, Peugeot ou Rémy Cointreauintreau pour s'en convaincre. Ces taux de progression sont, certes, à relativiser, le premier trimestre 2009 ayant été particulièrement mauvais pour l'ensemble des sociétés, tous secteurs confondus. Il n'empêche. La grande majorité des fleurons de la cote ont, dès le premier semestre de l'an passé, pris les mesures qui s'imposaient pour réduire de façon drastique leurs coûts, n'hésitant pas à tailler dans les frais de structure ou les effectifs. Mesure qui leur a permis d'abaisser sensiblement leur point mort. Mais avec toutefois cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête : ces efforts ne pouvaient se traduire positivement qu'à la seule condition de pouvoir compter sur une reprise de l'activité. assainissement des bilans De même, ont-ils pris à bras-le-corps les problèmes de refinancement de leur endettement dans un contexte particulièrement compliqué pour les établissements bancaires. D'où le soulagement général de ces derniers jours au vu des chiffres publiés témoignant d'une reprise des ventes et d'un total assainissement des bilans. Les investisseurs ont pourtant boudé leur plaisir et n'ont pas vraiment salué cette bonne nouvelle. Il faut dire qu'ils ont tous les yeux rivés sur la Grèce et ses problèmes de dette publique. Sans doute finiront-ils quand même par reconnaître à leur juste valeur ces signaux positifs. Avec une hausse de près de 30 % depuis le début de l'année, PPR n'est certes pas à plaindre, tout comme Technip avec son progrès de 26 %. Pascale Besses-Boumard
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