Le chef de l'Etat a tenu vendredi à donner des gages. L'un des ses projets phares, faire émerger à l'horizon 2020 un « cluster » de classe mondiale de 30.000 étudiants et 12.000 chercheurs à Saclay (Essonne), « devient réalit頻, s'est-il félicité, en visite sur le plateau. Pour preuve, la publication ce lundi du décret relatif à l'établissement public Paris-Saclay et l'arrivée prochaine de six grandes écoles (AgroParisTech, ENS Cachan, Centrale, ensemble Mines-Institut des télécoms, Ecole nationale de la statistique et la faculté de pharmacie de l'université Paris-Sud qui formera avec le CEA et le CNRS un pôle biologie pharmacie santé).CritiquesMais il faudra encore attendre malgré les 850 millions d'euros de l'opération campus et le milliard du grand emprunt. Selon les responsables de ces établissements, les déménagements, dont le coût dépasse souvent les 200 millions d'euros par école, n'interviendront pas avant 2015, voire 2017. Ces déménagements ne sont également pas du goût de la région et de la Ville de Paris, qui craignent de voir Paris « affaibli » car déshabillé, comme l'a rappelé vendredi dans un communiqué Bertrand Delanoë. La critique porte aussi sur le fait qu'une partie de ces transferts d'écoles soit financée par la vente de leur foncier. Autre frein, la question cruciale des transports qui oppose la région à l'Etat. C. J. Lire également sur Latribune.f

latribune.fr

27 Sept 2010, 3:03

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