La directive "sercices", la libéralisation des services postaux et la réglementation des marchés publics, c'est elle. Le droit d'auteur, la protection des données personnelles et la régulation de l'économie numérique, c'est encore elle. La gouvernance des sociétés anonymes, l'harmonisation des règles comptables, la libre circulation des capitaux et surtout toute la régulation financière, c'est toujours elle.
Ce mini-administration de 446 fonctionnaires, selon les données de la Commission, est actuellement pilotée par une seule et unique tête politique: le Commissaire irlandais au Marché intérieur Charlie McCreevy devenu ces derniers mois la bête noire des socialistes au Parlement pour son manque d'entrain à encadrer l'innovation financière. Il faut toutefois lui reconnaître que son portefeuille durant ces 5 années étaient proprement inhumain.
Or, depuis la crise, l'agenda financier qui découle du G20 et des derniers sommets européens s'est encore épaissi : réglementation des hedge funds, supervision des institutions financières, règles prudentielles pour les banques, système de rémunération, encadrement des produits complexes, etc. Il y là de quoi occuper un commissaire à temps complet, estiment de nombreuses sources à Bruxelles.
D'où l'idée de créer une direction générale des services, voire des services financiers. Gageons que cette éventualité sera envisagée par le prochain président de la Commission européenne lorsqu'il négociera avec les Vingt-Sept l'attribution des postes des 26 prochains membres du collège.
F.A.
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