Réhabilitons la cravate RFID

Dans une interview à La Tribune, Nathalie Kosciusko-Morizet affirme qu'une cravate avec une puce RFID est sans intérêt. Elle se trompe

Nathalie Kosciusko-Morizet ne porte pas de cravate. Elle ne doit pas non plus se promener avec un badge d'accès pour accéder au bureau de son ministère, voire utiliser son informatique interne. Aussi, lorsqu'elle affirme aujourd'hui dans La Tribune qu'une cravate avec une puce RFID est « sans intérêt », on comprend que le vécu de la Secrétaire d'Etat au Développement de l'Economie Numérique n'est pas le même que celui du commun des mortels.

Accéder au locaux de l'entreprise, accéder à la cantine, pouvoir payer à la cantine, utiliser le micro-ordinateur de l'entreprise se fait souvent avec un badge sans contact qui utilise la technologie RFID. La RATP, qui a abandonné la vieille carte orange pour le « Pass Navigo », lui aussi sans contact, a bien compris l'utilité de la technologie.

Pourquoi ne pas installer les applications, programmes et services de ces bouts de plastique dans une cravate ? Ne peut-on pas imaginer un formidable élan de croissance en mobilisant nos designers que le monde entier nous envie ? La cravate Hermès, tant appréciée par les directeurs de cabinet ministériel, ne prendrait-elle pas une nouvelle dimension avec une puce RFID ? Et ne pourrait-on pas installer ce circuit électronique sur le fameux carré de soie de la même maison ?

Nul doute que la puce RFID a un bel avenir dans les vêtements et accessoires de mode.

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