Mais que pèse l'Europe face au triangle stratégique Etats-Unis, Chine et Russie (8a/10)

Dans le but de permettre à la base industrielle et technologique de défense de contribuer à la sortie de crise et aux plans de relance français et européen, le groupe de réflexions Mars* souhaite partager, dans une série de tribunes, les réflexions qu’il mène notamment autour des sujets de la souveraineté et de l’autonomie, du sens donné à l’Europe de la défense et la place réservée à la défense dans un "plan Marshall" européen, des enjeux macroéconomiques et des enjeux industriels et d’innovation dans la défense. L'objectif du groupe de réflexions Mars est de trouver des solutions pour sécuriser les budgets de défense à court et à moyen terme.
Aucune des trois grandes puissances, dans leurs régimes actuels, ne constitue une menace pour la sécurité et l'indépendance des États européens. Simultanément, aucune ne présente plus aujourd'hui les caractéristiques d'un allié fiable (Le groupe de réflexions Mars)
"Aucune des trois grandes puissances, dans leurs régimes actuels, ne constitue une menace pour la sécurité et l'indépendance des États européens. Simultanément, aucune ne présente plus aujourd'hui les caractéristiques d'un allié fiable" (Le groupe de réflexions Mars) (Crédits : Reuters)

Le groupe Mars s'intéresse dans ses réflexions en priorité aux volets capacitaires, industriels et économiques liés aux questions de souveraineté de la France, dans un cadre national et européen, c'est-à-dire à la capacité de notre pays de faire des choix libres pour la défense de ses intérêts, la finalité de ces réflexions étant la préservation de notre modèle démocratique et social. Elles ne peuvent cependant pas faire abstraction des évolutions du contexte géopolitique, qui subit de profondes transformations depuis ces dernières années.

Par rapport au Livre blanc de 2013 et à la Revue stratégique de 2017 qui présentent une vision du monde subjective centrée sur la France dans un environnement stratégique caractérisé par des cercles concentriques de menaces et de partenaires, le point de vue développé dans cette analyse se veut plus objectif dans la mesure où il présente le monde tel qu'il est dans ses rapports de puissance, ne s'interrogeant qu'à la fin sur la place de la France dans ce contexte.

Le déclin militaire de l'Occident

L'automne 2019 a été marquée par plusieurs événements au Proche-Orient (l'annonce du désengagement unilatéral des Américains de Syrie, l'invasion turque du territoire syrien administré par les Kurdes, l'accord turco-libyen de délimitation des frontières maritimes au détriment des États insulaires, etc) qui ont conduit le président français à déclarer publiquement, dans la presse internationale, que l'OTAN était en état de "mort cérébrale" faute de "coordination de la décision stratégique". Si l'efficacité opérationnelle de l'OTAN et son intérêt militaire ne sont pas en cause, "sur le plan stratégique et politique, force est de constater que nous avons un problème". La question n'est pas de discuter la pertinence du propos mais de constater qu'il s'agit là d'une "surprise stratégique", qui doit nous conduire à modifier notre regard sur l'architecture européenne de sécurité et notre réseau d'alliances.

La montée en puissance militaire de la Chine de Xi Jinping (arrivé au pouvoir en 2013) et le "réveil stratégique" de la Russie de Vladimir Poutine (avec les interventions en Ukraine depuis 2014 et en Syrie depuis 2015) sont les événements majeurs de la décennie qui s'achève. Ils portent un coup d'arrêt à la domination occidentale, dont le début du déclin stratégique peut être daté de l'automne 2013 avec la reculade en Syrie puis le mouvement de l'Euromaïdan en Ukraine. Les Occidentaux, dont les forces armées étaient par ailleurs "fixées" (en termes militaires) par le surgissement de Daech en Afrique et au Levant, n'ont pu ensuite que constater l'érosion de leur suprématie militaire, du fait notamment de l'efficacité des moyens russes de déni d'accès. Il en a résulté le concept de "westlessness" abondamment discuté lors de la conférence de Munich de février 2020.

Entretemps, la diplomatie unilatérale du président Trump (élu fin 2016) a précipité une "crise transatlantique" aggravée par la politique du président turc Erdogan, allié théorique car membre de l'OTAN mais partenaire stratégique actif de la Russie dans une stricte logique de puissance. Le fait est qu'en 2020, l'érosion de la puissance occidentale est telle que la notion d'Occident est désormais dépourvue de substance stratégique.

Un "triangle stratégique"

Contrairement à l'opinion commune qui anticipe le retour d'un affrontement entre deux superpuissances, nous considérons que le paysage géostratégique de la décennie, qui s'ouvre sera dominé par le "triangle stratégique" formé par les États-Unis, la Chine et la Russie. Les États-Unis resteront la puissance dominante, mais une puissance de plus en plus réticente à intervenir dans le monde, faute de pouvoir remporter des succès militaires rapides et de vouloir garantir la sécurité de ses alliés. La Chine a pour ambition officielle de supplanter les États-Unis pour le centenaire de l'accession au pouvoir du parti communiste (PCC) en 2049, et elle s'en donne les moyens, y compris militaires. Quant à la Russie, c'est sans aucun doute une erreur d'en faire un acteur de second rang dans les prochaines décennies. Sa remontée en puissance militaire et sa "grande stratégie" inspirée de l'héritage byzantin lui confèrent un pouvoir de nuisance considérable qui lui assure pour de longues années un rôle majeur dans les relations internationales.

Dans le même temps, le déclin militaire de l'Occident se traduit par une contestation de ses valeurs et du système juridique international mis en place sous son influence depuis 70 ans. Aujourd'hui, face à la puissance maritime incontestée américaine (US Navy et US Marine Corps), le partenariat stratégique sino-russe semble solide et durable, en dépit de ses déséquilibres et d'arrière-pensées de long terme. La Russie restera une puissance pauvre, a fortiori avec la baisse des prix des hydrocarbures, qui ruine son économie de rente, mais une puissance stratégique du fait de ses capacités militaires sans équivalent en-dehors de la superpuissance américaine.

C'est pourquoi, si le dialogue est toujours nécessaire, ne serait-ce que pour éviter toute méprise sur les intentions de l'autre, il est illusoire de penser que la Russie soit un jour tentée de se rapprocher des Européens au détriment des Chinois. Les Européens, comme les Chinois, sont d'excellents clients, mais contrairement à la Chine, ils n'ont rien à offrir en termes stratégiques. Moscou n'ignore rien de ses faiblesses par rapport à ses deux principaux compétiteurs stratégiques. C'est pourquoi une Russie stable n'a aucun intérêt à agresser ses voisins européens, mais elle profite de leurs faiblesses, entretient volontiers le désordre dans les "zones grises" et ne manque aucune occasion de porter atteinte à la cohésion de l'OTAN. Avec la Chine, elle ne risque rien tant que l'alliance de fait perdure. A l'inverse, elle aura tout à perdre le jour où la Chine revendiquera ses "provinces perdues" de Sibérie et d'Extrême-Orient. Donc, d'un côté tout à perdre, de l'autre rien à gagner ; pourquoi dès lors se rapprocher des Européens ?

La Russie, le rival le plus agressif

Les États-Unis ne s'y trompent pas, qui considèrent aujourd'hui la Chine et la Russie comme des "compétiteurs stratégiques", demain comme des rivaux, après-demain comme des adversaires. La Russie demeurera à moyen terme le rival le plus agressif, sans doute du fait des faiblesses intrinsèques de son économie et de sa démographie et de la fragilité interne de son système politique, de plus en plus autoritaire et corrompu. Bien que son immense territoire dépeuplé reste sanctuarisé par un arsenal nucléaire moderne et pléthorique, son obsession du risque d'encerclement n'a pas pour autant été surmontée. La Russie a intérêt à encourager les conflits de faible intensité dans son "étranger proche" (anciennes républiques ex-soviétiques) pour que l'OTAN soit dissuadée de s'approcher davantage de ses frontières. Un certain niveau de conflictualité dans son voisinage garantit paradoxalement à la Russie la paix à ses frontières. Par conséquent, la Russie n'a pas vraiment intérêt à la réussite du processus de Minsk, sauf à obtenir en échange la reconnaissance pleine et entière de l'annexion de la Crimée.

Ce régime, à l'assise populaire de plus en plus fragile, a besoin de justifier son outil sécuritaire et répressif par l'existence d'un ennemi mortel, incarné, aujourd'hui comme hier, par les États-Unis. De son côté, Washington trouve un intérêt évident à monter en épingle la menace russe de manière à préserver son protectorat militaire sur l'Europe. La Russie est un adversaire d'autant plus pratique pour les États-Unis qu'il ne présente en réalité aucun risque majeur pour les intérêts américains.

La Chine, menace majeure pour les États-Unis

Il en va différemment de la Chine, dont les moyens sont désormais à la hauteur des ambitions. C'est pourquoi la menace que la Chine représente pour les alliés asiatiques des États-Unis, à commencer par le Japon, est sans doute plus réelle que la menace russe en Europe. Pour autant, la Chine n'est pas une puissance agressive ; elle n'en a pas besoin. Elle pratique une intimidation qui a rarement besoin du hard power. Au contraire de la Russie, et comme toutes les puissances mercantiles, la Chine considère que la guerre est néfaste au commerce.

Mais en 2049, la Terre entière devra avoir reconnu le rôle prééminent du Parti et tous les dissidents (à commencer par Taïwan) devront avoir réintégré le giron de l'empire. Il convient de noter que l'APL n'est pas l'armée de la Chine, mais l'armée du Parti. Une telle ambition fait naturellement peser une menace majeure pour les intérêts américains, surtout tant que la Chine et la Russie font cause commune. La crise du Covid-19 ne fait qu'exacerber cette rivalité.

Un "triangle stratégique" appelé à durer

Ce "triangle stratégique" restera donc sans doute la matrice des relations internationales dans les 30 années à venir. C'est la fin de la logique des blocs, l'ancien bloc occidental allant en se délitant du fait du désintérêt durable des États-Unis pour les intérêts de sécurité de leurs alliés, notamment en Europe où les intérêts américains sont en réalité moins menacés par la Russie que par une Union européenne qui s'émanciperait de la tutelle américaine. Les trois puissances dominantes sont chacune sur une trajectoire stratégique et des intérêts différents, qui ne sont d'ailleurs pas toujours incompatibles, ce qui limite les risques d'une guerre généralisée à laquelle aucune n'aurait intérêt.

La Chine a pour ambition avouée de devenir avant 2050, sous la direction du Parti communiste, la première puissance mondiale. L'actuelle première puissance, les États-Unis, ont donc naturellement pour objectif dans les 30 ans à venir de s'y opposer. Quant à la Russie, sa seule ambition est de se maintenir comme troisième puissance mondiale, contre deux géants auxquels elle ne peut raisonnablement pas se mesurer frontalement. La fin de la logique des blocs est aussi celle de l'architecture de sécurité héritée de la Deuxième guerre mondiale. C'est la fin du multilatéralisme, le retour de la pure logique des rapports de force. Le président Macron tente désespérément de maintenir le multilatéralisme en réanimation ; il a raison de s'y acharner, mais il faut reconnaître que les facteurs de co-morbidité sont tels que le patient a peu de chance de survivre.

La Chine, puissance en croissance, continuera à pratiquer l'intimidation stratégique sans recourir à la violence. Elle veut parvenir à ses fins par sa puissance financière et commerciale plus que par la contrainte armée. La politique de l'enfant unique, en vigueur jusqu'en 2015, a pour effet de rendre impossible à l'avenir la tactique maoïste des vagues humaines envoyées submerger les positions ennemies comme lors de la guerre de Corée, d'où l'investissement dans la technologie, notamment l'intelligence artificielle et la robotique (drones). Les moyens de projection de puissance dont la Chine se dote à un rythme soutenu contribuent à l'affirmation d'une puissance qui se veut pacifique, autrement dit le "hard power" ne fait qu'appuyer un "soft power" dont la pandémie actuelle montre combien il manque de subtilité.

Face à cette montée en puissance irrésistible, les États-Unis ont une vision géopolitique des plus traditionnelles pour une puissance maritime, consistant à contenir ses rivaux continentaux en pratiquant leur encerclement stratégique. Le concept de "zone indo-pacifique" est ainsi la version contemporaine du "Rimland" (conceptualisé par Spykman à la fin du XIXe siècle), cet anneau d'archipels et de péninsules qui entoure le "Heartland" et qu'il convient de contrôler.

Entre les deux, la Russie a pour principal souci de survivre dans ses frontières actuelles (comprenant la Crimée) et avec le régime mis en place par Vladimir Poutine, dont la brutalité tient lieu d'idéologie. Son partenariat stratégique avec la Chine est donc vital, de même que la sanctuarisation de son territoire (et de son système) par la dissuasion nucléaire. La survie du régime suppose le maintien en permanence d'un état de guerre larvé aux frontières pour justifier la mobilisation des ressources au profit de l'appareil sécuritaire. C'est en cela que la Russie constitue une menace pour la paix, non dans une quelconque prétention territoriale à ses marges.

Quelles conséquences en Europe ?

En réalité, dans ce paysage stratégique, le risque principal pour les pays européens est de "sortir de l'Histoire". C'est davantage un risque de nature identitaire, voire philosophique, que sécuritaire. Aucune des trois grandes puissances, dans leurs régimes actuels, ne constitue une menace pour la sécurité et l'indépendance des États européens. Simultanément, aucune ne présente plus aujourd'hui les caractéristiques d'un allié fiable.

Ceux qui voient la Russie comme une alternative aux États-Unis méconnaissent la réalité profonde du régime au pouvoir au Kremlin. La grande idée gaullienne d'une Europe "de Lisbonne à Vladivostok" a de puissantes justifications géopolitiques, qui se heurtent aux réalités d'une Russie intrinsèquement incompatible avec les valeurs européennes. Il existe en France un certain romantisme qui veut voir en la Russie une sorte de géant débonnaire et cultivé, par comparaison avec un Oncle Sam cupide et inculte. Il est vrai que Donald Trump donne un visage à cette caricature. La réalité quotidienne est malheureusement celle d'un système russe organisé pour la prédation avec lequel l'Europe ne peut discuter qu'avec une grande prudence.

Au fond, tout le monde a intérêt que l'Europe reste un grand marché ouvert et solvable pour les exportations des trois grandes puissances. Mais à l'inverse, personne ne s'intéresse plus aux valeurs qu'elle veut défendre, faute de soft power appuyé par un hard power significatif. Après la "faillite stratégique" (Thomas Gomart) qu'a constituée pour les Européens la guerre en Syrie, l'Europe est devenue inaudible et insignifiante en termes stratégiques. Faute d'être invitée à leur table, l'Europe sera-t-elle au menu des grandes puissances ? Tel est précisément l'enjeu géopolitique des prochaines décennies, auquel seule la France semble en mesure de faire face. (A suivre par la 8b)

                                       -------------------------------------------------

* Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

                                       -------------------------------------------------

Retrouver les six premières tribunes du groupe de réflexions Mars :

L'investissement dans la défense rapporte plus que ce qu'il coûte

La défense européenne a-t-elle (encore) un sens ?

Le plan de relance européen doit intégrer la défense européenne !

Cinq propositions pour l'Europe de la défense

Souveraineté : et si la France se dotait enfin d'une stratégie industrielle ?

Et si l'épargne française était enfin mobilisée pour équiper les militaires ?

Défense : accélérer la loi de programmation militaire pour relancer l'économie

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 38
à écrit le 04/06/2020 à 22:47
Signaler
Merci pour cette analyse. Vous n'abordez pas les liens créés entre la Chine et la Russie via des organisations internationales du type OCS, via des projets industriels - énergétiques structurels du type Yamal en coréalisation, cofinancement et copr...

à écrit le 23/05/2020 à 15:40
Signaler
Pourquoi parlez-vous d'un "triangle"? Que vient faire la Russie parmi les "grands"? La Chine et la Russie ne sont pas des alliés "objectifs". Il est visible que deux empires s'affrontent: les USA et la Chine. Si ce conflit économique devenait militai...

le 24/05/2020 à 3:55
Signaler
@simplement. Commentaire eloquent et plein de bon sens. Les USA sont superieurement militairement dans le monde entier. Personne ne peut s'opposer a son armada, ce qui implique une grande prudence de ses eventuels belligerants. L'exemple de la Co...

à écrit le 23/05/2020 à 15:11
Signaler
Le danger stratégique de la CHINE et de la RUSSIE serait moins fort si certains pays occidentaux qui se prénomme des démocraties n'avait pas commencé à glisser dangereusement dans des pseudo-démocratie. J'en veux pour preuve un certain pays dont la ...

à écrit le 23/05/2020 à 9:18
Signaler
et qui a donné je dis bien donné la technologie le savoir a la chine les pays d'Europe et les usa pour contré la Russie et en France qui a été le ministre qui a le plus permis ce transfert de technologie m rafarin a qui il faut remercier pour le...

à écrit le 22/05/2020 à 15:29
Signaler
L'UE est pacifique par essence, pourquoi vouloir être armé (pire, armé jusqu'aux dents) ? Paix et fraternité, cool la vie.

à écrit le 22/05/2020 à 9:35
Signaler
Disons pour faire court et précis que Chinois, Russes et Américains se partagent l'UE via des alliances solides avec des pays européens. L'UE n'étant construite que par les banquiers européens pour les banquiers européens est perméable à toutes les c...

à écrit le 21/05/2020 à 14:40
Signaler
C'est RIDICULE d'ajouter la russie ici pour faire un trio. Sérieusement, la russie représente quoi par rapport aux USA et à la chine et à l’Union Européenne mais SURTOUT par rapport aux USA ? Rien du tout. Absolument rien.

à écrit le 21/05/2020 à 14:09
Signaler
La Russie à coté des 3 autres est un nain démographique, économique et technologique...

le 21/05/2020 à 15:19
Signaler
La Russie restera faible face à l'élargissement de la Chine et sa démographie, son seul choix naturel sera de conclure un partenariat avec l'Europe, c'est inévitable .

le 22/05/2020 à 12:40
Signaler
@ Donald : La Russie est une dictature, et les dictateurs supportent peu les alliances. Par ailleurs, une alliance entre une dictature est des démocraties est contre-nature. Face aux crises, l'Europe va tôt ou tard s'unir, et devenir ainsi une supe...

à écrit le 21/05/2020 à 9:42
Signaler
1er en théorie mais comme ont est soumis au dictat des usa l'europe est dans les choux puis vient ceux qui souhaite garder leur privilège comme vge qui a refusé la fiscalité unique puis ceux qui ne pense que mondialisation comme notre 1er minis...

à écrit le 21/05/2020 à 9:18
Signaler
L' UE propriété des States via ses 28 commissaire non élus et majoritairement pro US, comment voulez-vous qu' rapprochement s' effectue sans un Frexit ..? Lire : "Le “stratagème des chaînes” toujours à l’œuvre : Washington exige que l’U...

le 03/06/2020 à 15:33
Signaler
La souveraineté de la France ne passe pas par les USA, la Chine ou par la Russie comme vous le dites ! Le rapprochement avec la Russie n'est pas la solution dans une recherche d'indépendance vis à vis de ces "géants". Mieux vaut constituer un bloc EU...

à écrit le 21/05/2020 à 8:23
Signaler
Le poids militaire de l'Europe est nul car nous ne somme pas unis . Pour le matériel se n'est pas çatastrophique , mais aucune standardisation 800 chars lourds , 2000 chars moyen , 5 modèles différant . 2000 avions , 4 modèles , 50% americain . ...

le 21/05/2020 à 10:10
Signaler
Vous oublier aussi et surtout le type de militaires et le nombre dans ces types qu'on a... Quand un sous officier a plusieurs officiers au dessus de lui la ligne a suivre a tendance a se divisé devant lui... De plus on a plus de militaire a faire sen...

à écrit le 21/05/2020 à 4:15
Signaler
Je vais commenter certains aspects liés à la Russie que je connais bien. >"réveil stratégique" de la Russie de Vladimir Poutine (avec les interventions en Ukraine depuis 2014 et en Syrie depuis 2015) sont les événements majeurs de la décennie qui ...

le 21/05/2020 à 8:50
Signaler
Exacte , la Russie n'est pas un danger pour l'Europe , elle peux , îls est certain, déstabiliser des etat affaiblis , mais elle n'a plus la capacité militaire des Annee 80 . Par compte , nous avons intérêt à favoriser les échanges avec se grand pa...

le 21/05/2020 à 14:09
Signaler
Et bien dis donc l'anti russisme primaire est de mise chez certains !La réalité est toute autre et beaucoup plus nuancée ;En premier lieu la Russie est un pays d'avenir vu son endettemeny global !7% pour l'état russe ,trés faible pour les entreprises...

le 21/05/2020 à 19:21
Signaler
Quelle tristesse de constater à quel point certaines personnes sont sectaires. Mettez un peu d'eau dans votre vin Ex-Moscovite et apprenez la nuance, votre propos gagnera en justesse et vous paraîtrez bien moins primaire.

le 21/05/2020 à 23:30
Signaler
@sez: >La réalité est toute autre et beaucoup plus nuancée ; Non, la réalité est que je connais la réalité russe et pour vous c’est uniquement selon Sputniknews ou un autre organe de la propagande russe et les articles les plus complaisants de mé...

le 22/05/2020 à 12:09
Signaler
@Maxxence: Non, le sectarisme, c'est baser ses connaissances sur les sources propagandistes russes. Je peux donner des arguments détaillés et solides pour chacune de mes phrases. J'espère que vous êtes capable de faire le même.

à écrit le 21/05/2020 à 1:48
Signaler
Elle pèse 0 Gramme : addition hétéroclite de 27 en désaccord sur tout et tout.

à écrit le 20/05/2020 à 21:46
Signaler
L'Europe doit investir dans la technologie. Ne pas avoir de fonderie CMOS au niveau de ce qui existe en Asie et aux US me parait être un grand danger. L'Europe s'est arrêtée à la technologie 14nm alors que l'Asie est passée au 10nm, 7nm puis 5nm. C'e...

à écrit le 20/05/2020 à 17:53
Signaler
Personnellement je pense qu'un rapprochement avec la Russie ne serait pas idiot, on ne fera pas de la Russie un allié stable mais les manœuvres militaires de l'Otan en Europe ne font qu'agiter les russes, ça n'arrange que les USA qui peuvent écouler ...

le 20/05/2020 à 19:37
Signaler
Rapprochement vec la Russie oui mais en sortant de l' UE, JAMAIS vous n'aurez de rapprochement avec les commissaires non élus et pro US n' y pensez pas, la seule solution est le Frexit pour quitter cette UE qui s' "auto-ligote"...

le 21/05/2020 à 8:54
Signaler
L'intérêt des USA et dè l'OTAN s'est dè déstabiliser nos relation avec la Russie , dè voir dàns se pays un ennemi, et dè favoriser le status de vassalité de l'Europe à la surpuissance américaine . Se qui affaiblis certain , me rends plus forts...

à écrit le 20/05/2020 à 17:07
Signaler
Les tampons russophobes ne peuvent plus être traités. Quel est le régime en Russie? Le président de la Russie est élu au suffrage universel direct. Et de quelle cruauté parlez-vous?

le 21/05/2020 à 12:41
Signaler
>Quel est le régime en Russie? Le président de la Russie est élu au suffrage universel direct Tout comme Ben Ali, Khadafi, al-Assad et plusieurs autres. Ceux qui parlent des élections honnêtes en Russie ne provoquent qu'un triste sourire.

à écrit le 20/05/2020 à 15:54
Signaler
L'Europe, telle que pensée au lendemain de la guerre, est une filiale des USA dirigée par l'Allemagne. Il fallait "épargner" les Allemands, peuple susceptible apparemment, pour ne pas les humilier et revivre une énième fois la même histoire. Heureus...

à écrit le 20/05/2020 à 13:44
Signaler
La première moitié de l'article pose bien les faits et la situation avec une projection intéressante. La deuxième reprend la rhétorique du méchant russe et du bon américain. Pour un groupe de réflexion cela manque d'objectivité et de recul. Quid des ...

à écrit le 20/05/2020 à 12:38
Signaler
L'Europe est un peu rigolote avec le couple germano-francais et le désastre de la gestion européenne, de la dette, gauchisme, de la décadence, de la démographie, de l`immigration. Ils conduisent l'Europe au désastre.

le 20/05/2020 à 13:17
Signaler
La dette gauchisme ? Elle sert surtout à sauver les miches du capitalisme de connivence, comme en 2008 d'ailleurs, l'accroissement de la dette est en majeur partie due aux mesures de sauvegarde liées aux dysfonctionnements de l'économie de prédatio...

à écrit le 20/05/2020 à 12:37
Signaler
"n'ont pu ensuite que constater l'érosion de leur suprématie militaire, du fait notamment de l'efficacité des moyens russes de déni d'accès." Ah tiens ! Je croyais que pour le rafale ça n'était pas un problème... La mauvaise blague ! "l'obse...

le 20/05/2020 à 18:08
Signaler
"n'ont pu ensuite que constater l'érosion de leur suprématie militaire, du fait notamment de l'efficacité des moyens russes de déni d'accès." Les américains avaient beau dire que le matériel russe ne représentait pas une menace, leur comportement en...

à écrit le 20/05/2020 à 10:58
Signaler
Quand on vous donne un bâton et que l'on vous dit où et quand taper, cela n'a pas beaucoup d'intérêt dans votre défense! Même si vous êtes plusieurs a le faire ensemble!

à écrit le 20/05/2020 à 10:08
Signaler
Et de même, on peut considérer qu’avec Trump, la Russie a acheté une décennie de survie de son régime, mais ce n’est pas non plus éternel : Trump comme le régime russe sont de plus en plus impopulaires, et une crise économique est encore plus danger...

à écrit le 20/05/2020 à 10:01
Signaler
On se demande tout de même si la Chine va encore continuer longtemps à ce rythme : D’une part son régime devient de plus en plus concentré autour d’un leader indétrônable, d’autre part il semble devenir de plus en plus totalitaire. Ce qui n’augure...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.