Caricaturistes, "Fini de rire" !

[Replay Arte] Afin de rendre hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo morts assassinés mercredi 7 janvier, ARTE a rediffusé le documentaire "Fini de rire". Du Français Plantu à l'Israélien Avi Katz, en passant par l'Américain Danziger, le Belge Kroll et le Palestinien Khalil, des caricaturistes du monde entier y évoquent leur rôle face aux enjeux politiques de notre temps.
Dessin hommage de Plantu aux dessinateurs de Charlie Hebdo morts assassinés mercredi 7 janvier.

"Si vous voulez un baromètre de la liberté d'expression et comprendre les tabous dans un pays, il faut aller voir les dessinateurs de presse."

Ce conseil de Plantu, Olivier Malvoisin l'a suivi à la lettre : Fini de rire revient sur les événements qui ont jalonné le début de ce XXIe siècle à travers les dessins et les témoignages de dessinateurs de presse des quatre coins du monde : de Plantu à Avi Katz (Israël), en passant par Danziger (États-Unis), Kroll (Belgique), Rainer Hachfeld (Allemagne), Khalil (Palestine)...

Au fil du récit, le film trace les contours des tabous contemporains et pose la question suivante : où en est la liberté d'expression aujourd'hui ? L'affaire des caricatures de Mahomet en 2006 a soulevé bruyamment la question de la représentation religieuse. C'est en partie ce que l'on observe dans le documentaire, mais on constate aussi l'émergence de nouveaux tabous : la censure économique, le poids de l'histoire, les murs réels ou imaginaires, qui sont autant de freins à la liberté d'expression.

Hommage à Georges Wolinski : "J'étais un sale phallocrate !"

Toute sa vie, le dessinateur Georges Wolinski a conjugué sexe et humour. C'était sa grammaire personnelle, sa loupe pour observer la politique, la religion et les couples... Georges Wolinski, tué mercredi 7 janvier dans l'attentat perpétré contre le journal Charlie Hebdo.

Depuis cinquante ans, il ne dessine que ça ! Rencontre avec Wolinski, véritable monument de l'humour provocateur post-68.

"J'étais un sale phallocrate" prend pour fil conducteur la fabrication de la BD de Georges Wolinski "Je n'ai aucun remords", une autofiction graphique.

À travers ce travail, le dessinateur revient sur son amour pour les femmes, des escapades avec Reiser à la grande époque de l'amour libre jusqu'à aujourd'hui. Avec la participation de Zep, l'auteur de Titeuf, de la féministe Benoîte Groult, du dessinateur Robert Crumb, d'Aurélia Aurita, dessinatrice de Fraise et chocolat, et de Milo Manara, créateur du Déclic.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 10
à écrit le 11/01/2015 à 11:46
Signaler
la charia dégoupillée !

à écrit le 10/01/2015 à 10:12
Signaler
C'est triste car c'est l'arsenal répressif qui va s'intensifier ...au nom de la liberté : Liberté, Liberté ! que de crimes on commet en ton nom.

à écrit le 09/01/2015 à 23:08
Signaler
A quand une caricature de hollande et cazeneuve défendant la presse avec leurs petits bras musclés? Car ils ont été minables pour la protection du journal le plus menacé de france. Reclamons au minimum la démission de cazeneuve!

le 10/01/2015 à 19:19
Signaler
17 victimes tuées et trois terroristes .

à écrit le 09/01/2015 à 14:40
Signaler
Meprise tragique à Paris :12 morts

à écrit le 09/01/2015 à 11:56
Signaler
Paix à leur ame, mais j'aurais aimé les entendre pour défendre Dieudonné ou Faurisson. Car la liberté d'expression ne se discute pas.

à écrit le 09/01/2015 à 9:22
Signaler
Ras le bol on ne parle que des journalistes mais merde des morts il y en a quatorze

le 09/01/2015 à 10:03
Signaler
Pour plusieurs raisons : 1. Ce sont les journalistes qui étaient visés, les policiers sont des dommages collatéraux (attention je ne veux pas minimiser la mort d'un policier). 2. Cela fait malheureusement parti des risques du métier de policier, d'au...

le 09/01/2015 à 17:44
Signaler
en réponse à Chich , pour moi une vie c'est une vie , du devant de la scène ou dans les coulisses on doit parler de TOUTES les victimes, car sans coulisses pas de devant de scène !!! et chacun à son niveau a son travail à accomplir

le 11/01/2015 à 7:40
Signaler
"sans coulisses pas de devant de scène" c'est très juste et c'est bien de le rappeler. De même que sans pauvres il n'y aurait pas de riches, ce qu'on a tendance à oublier: pour que certains puissent se goinfrer avec la plus grosse part du gâteau, il...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.