Fisher Investments France donne son avis à propos du secteur technologique

Le secteur des technologies de l’information occupe une place de choix au sein des publications financières que nous suivons. Ce constat n’est guère surprenant, dès lors qu’il domine les marchés boursiers mondiaux, dont il représente environ 22 % de la capitalisation boursière (mesure de la taille d’une entreprise, d’un secteur ou d’un marché calculé en multipliant le prix de l’action par le nombre d’actions en circulation).
(Crédits : DR)

On observe en outre que le secteur regroupe des acteurs dynamiques et renommés qui ont une influence considérable sur notre vie quotidienne dans le monde moderne. Mais selon l'avis de Fisher Investments France, les investisseurs doivent comprendre que la technologie n'est pas un secteur homogène, ses divers segments s'appuyant sur différents moteurs de croissance.

Les segments qui composent le secteur technologique

Trois segments clés constituent l'essentiel du secteur technologique mondial[i]. Celui des logiciels arrive en tête, représentant 32,6 % du total.[ii] Les entreprises de ce segment sont spécialisées dans les services informatiques dématérialisés (cloud computing), l'informatique personnelle, les logiciels de processus métier (p.ex., les logiciels de courrier électronique et de traitement de texte), les outils de gestion de la relation client et d'autres applications.

Les semiconducteurs et les équipements associés arrivent en deuxième position et représentent 28,5 % du secteur mondial de la technologie.[iii] Les semiconducteurs - des puces contenant des fils microscopiques gravés et des équipements électriques - jouent un rôle crucial dans de nombreuses applications, des appareils ménagers aux voitures en passant par l'intelligence artificielle (IA). Ces puces sont plus ou moins complexes : les GPU (processeurs graphiques) spécialisés permettent une IA et un rendu vidéo avancés, tandis que les CPU (unités centrales de traitement) sont plus banales et gèrent des opérations logiques plus simples.[iv]

Le segment du matériel technologique, du stockage et des périphériques se classe en troisième position - 24,7 % du secteur - et regroupe des acteurs qui développent et produisent toute une série d'appareils, y compris des ordinateurs de bureau, des smartphones et des imprimantes.[v] Les segments restants incluent les services informatiques (6,9 %), les équipements électroniques, les instruments et composants (4,5 %) et les équipements de communication (2,9 %).[vi] Il convient de noter que certains groupes présentés comme des géants de la technologie par les commentateurs financiers sur lesquels Fisher Investments France donne son avis ne font pas partie du secteur technologique à proprement parler, à l'image de certains réseaux sociaux qui relèvent en réalité du segment Média et services interactifs du secteur des services de communication.[vii]

Selon Fisher Investments France, il convient de tenir compte des différences régionales

Au sein des trois principaux segments évoqués ci-dessus, les entreprises ont tendance à se concentrer dans différentes régions, selon les recherches et l'avis de Fisher Investments France. Les États-Unis dominent les trois segments en termes de capitalisation boursière : les entreprises américaines représentent 87 % du segment des logiciels, 72 % de celui des semiconducteurs et équipements associés et 79 % de celui du matériel technologique, du stockage et des périphériques.[viii] Cela étant, d'autres parties du monde offrent également des opportunités. L'Allemagne, le Canada et l'Inde représentent ensemble environ 8 % de l'industrie mondiale des logiciels.[ix] La part de Taïwan dans le segment des semiconducteurs et des équipements associés s'élève 13 %, tandis que les Pays-Bas et le Japon totalisent 10,7 % de la capitalisation boursière de ce segment.[x] En outre, la Corée du Sud, Taïwan et le Japon pèsent ensemble 17,4 % du segment du matériel technologique, du stockage et des périphériques.[xi]

Secteurs de croissance et orientés vers les rendements

Les recherches de Fisher Investments France montrent que le secteur technologique est orienté vers la croissance (il est essentiellement composé d'entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices et se négocient à des valorisations élevées - un indicateur comparant les cours à des aspects fondamentaux tels que les bénéfices). Mais si le contexte économique a une influence sur toutes les entreprises, les groupes technologiques y sont moins sensibles, dès lors qu'ils disposent d'autres moteurs pour faire progresser leur chiffre d'affaires. Nos études révèlent qu'ils bénéficient de tendances sociétales ou économiques à long terme, ce qui les rend attrayants en période de ralentissement. Cependant, il convient d'avoir à l'esprit certaines nuances spécifiques aux différents segments.

Par exemple, s'il est établi que des marges brutes d'exploitation (MBE - revenu total moins coût des marchandises vendues) relativement élevées alimentent le réinvestissement pour toutes les entreprises technologiques, celle de 55,9 % dégagée par les logiciels est particulièrement importante au sein du secteur.[xii] Cet avantage se traduit par une plus grande marge de manœuvre en cas de hausse des coûts et/ou de baisse de la demande, de sorte que le cycle économique a moins d'influence sur les logiciels que sur d'autres segments technologiques. Le segment du matériel technologique (MBE de 27,5 %) est selon nous plus dépendant de la demande des consommateurs et des entreprises - autrement dit, il sera pénalisé si un ralentissement économique incite les entreprises à réduire la voilure.[xiii]

En revanche, Fisher Investments France a constaté que les semiconducteurs et les équipements associés s'appuyaient sur des moteurs cycliques et dépendaient étroitement des progrès technologiques - à cet égard, on peut citer l'introduction de nouvelles technologies (p.ex., les GPU pilotées par l'IA) ou le remplacement des PC lorsque des modèles plus récents deviennent disponibles. Les investisseurs intéressés par les semiconducteurs ont tout intérêt à surveiller l'offre de puces en particulier, car nos recherches montrent qu'il faut parfois des années pour que les nouvelles fonderies soient opérationnelles.

Fisher Investments France recommande de diversifier les positions technologiques

Selon nous, les investisseurs en quête de titres technologiques peuvent donc avoir intérêt à cibler différents segments - en fonction des conditions économiques et de marché -, tout en examinant les régions qui offrent une exposition (ou une absence d'exposition) à un segment particulier à des fins de diversification. Au cours de la phase finale d'un marché haussier (période prolongée de hausse généralisée des marchés actions), ils devraient privilégier, selon nous, des titres orientés vers la croissance en se concentrant sur le segment des logiciels.

Parallèlement, ils peuvent avoir intérêt à favoriser les États-Unis, l'Allemagne, Taïwan et les Pays-Bas au détriment du Japon et de la Corée du Sud (compte tenu de la prédominance du segment du matériel technologique dans ces pays).[xiv] Si vous anticipez des percées significatives dans le domaine de l'IA, il peut être judicieux de cibler les semiconducteurs en se concentrant sur les GPU aux États-Unis, à Taïwan et aux Pays-Bas, selon l'avis de Fisher Investments France.[xv] Enfin, si les conditions économiques laissent présager une expansion rapide, il conviendra de s'intéresser aux entreprises américaines, sud-coréennes, taïwanaises et japonaises spécialisées dans le matériel informatique, car les entreprises font des achats ponctuels d'équipements techniques et les consommateurs recherchent les gadgets les plus récents au cours de ces périodes.

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Fisher Investments France est le nom commercial utilisé par Fisher Investments Luxembourg, Sàrl en France (« Fisher Investments France »). Fisher Investments Luxembourg, Sàrl est une société à responsabilité limitée constituée au Luxembourg sous le numéro B228486 opérant également sous le nom Fisher Investments France (« Fisher Investments France »). Son siège social est sis à l'adresse suivante : K2 Building, Forte 1, 2a rue Albert Borschette, Troisième étage, L-1246 Luxembourg. Fisher Investments France est agréée en tant que société d'investissement par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (« CSSF ») et en tant qu'intermédiaire en assurance auprès du Commissariat aux Assurances (« CAA ») et de l'ORIAS (sous le numéro 2020CM004). La succursale française de Fisher Investments France est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 853 467 207. S'agissant de ses services de gestion de portefeuille discrétionnaire, Fisher Investments France externalise à ses sociétés apparentées une partie des fonctions quotidiennes de gestion de portefeuille, de conseil en investissement et de trading.

Ce document reflète les opinions générales de Fisher Investments France et ne doit pas être considéré comme une recommandation personnalisée ou comme un reflet de la performance obtenue par ses clients. Rien ne garantit que Fisher Investments France maintiendra ces opinions, qui sont susceptibles de changer à tout moment si de nouvelles informations ou analyses lui sont communiquées ou en cas de réévaluation de celles-ci. Les informations contenues dans le présent document ne constituent en aucun cas une recommandation ou une prévision quant à l'évolution des conditions de marché. Elles sont fournies à titre purement indicatif. La situation actuelle ou future des marchés peut différer considérablement de celle présentée ici. De plus, aucune garantie n'est donnée quant à l'exactitude des hypothèses formulées à des fins d'illustration dans le présent document.

[i] Source : FactSet, au 12/09/2023. Secteur des technologies de l'information de l'indice MSCI AC World.

[ii] Ibid.

[iii] Ibid.

[iv] « Introduction aux semiconducteurs », AMD, au 12/09/2023.

[v] Voir la note i.

[vi] Ibid.

[vii] Source : FactSet, au 14/09/2023. Secteur des services de communication de l'indice MSCI AC World.

[viii] Voir la note i.

[ix] Ibid.

[x] Ibid.

[xi] Ibid.

[xii] Ibid.

[xiii] Ibid.

[xiv] Ibid.

[xv] Ibid.

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