
« Ma solution la plus satisfaisante ?...Vous la connaissez », réagissait Johanna Rolland, maire de Nantes, et présidente de la métropole à l'issue de la venue, le 28 octobre dernier à Nantes, de Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargé des transports, qui a présenté les 31 mesures prises par le gouvernement pour réaménager l'aéroport Nantes Atlantique suite à l'annonce de l'abandon du projet de transfert à Notre-Dames-des-Landes, le 17 janvier dernier. Des propositions qualifiées de sobres, réalistes, ou a minima, « loin de répondre aux enjeux du territoire », affirme Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays de la Loire, pour qui « le compte n'y est pas ».
Contraintes multiples
« Ce qui m'importe, aujourd'hui, c'est la transparence et la protection des riverains et des habitants survolés », ajoute la maire de Nantes s'accordant malgré tout avec les ambitions du gouvernement dont la première mesure est la mise en œuvre d'un couvre-feu interdisant les vols de nuit entre minuit et 6 heures du matin et dès 22 heures pour...
Sauf pour les usagers des Low cost qui ne sont pas pressé.
Et ceux qui ne veulent pas d'aéroport du tout, NDDL ou NA, le rejet est le même, mais ceux là ne sont pas dans un raisonnement économique pour la région.
C'est tout l'avantage de NA, il aurait pu être accessible à partir de toutes les "petites" gares du réseau TER des six départements voisins avec les infrastructures existantes, les Nantais viennent de torpiller et fermer définitivement cet accès par trains et claquent ainsi la porte au nez de leurs voisins, et restent maintenant avec la mer dans le dos.
Bon courage.
Leur refus d'un raccordement au réseau ferré existant, ils tournent ainsi le dos à la Région et aux départements voisins de la Vendée et la Maine et Loire, 1,6 millions d'habitants qui vont donc aller chercher leurs vols à Orly et Roissy avec une gare TGV à Orly et un barreau Sud Parisien enfin décidé et réalisé dans 5 ans: Angers à 60 minutes d'Orly, 1.10' de Montparnasse et 1.30' de Roissy.
C'est leur choix.
Qu'ils se débrouillent maintenant avec leurs vols Low cost et 10 millions de passagers arrivant en bagnoles...
Ce n'est pas faute de les avoir prévenu, mais égoïste tu es, égoïste tu restes, le Nantais !
La Vendée et la Maine et Loire avanceront sans vous, comme d'hab.
" L'Etat cherche à réduire au maximum la facture de la modernisation de NA pour ne pas plomber la comparaison avec NDDL" Avec l'indemnité d'abandon du projet due à Vinci, de toutes façon la solutions "Nantes Atlantique " (qui n'en est pas une !) coûtera plus cher que NDDL tout en étant non satisfaisante. Seule solution, attribuer à Vinci des compensations de nature à limiter ses exigences d'indemnisation, la concession de Nantes Atlantique bien sûr, mais aussi de lui attribuer la privatisation d'Aéroports de Paris.