Abandon de Notre-Dame-des-Landes : le plus dur commence

Près d'une quinzaine d'années après le renoncement au troisième aéroport parisien de Chaulnes, le gouvernement renonce à construire le controversé aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Loin de mettre fin à un long débat, cette décision risque d'alimenter un grand nombre d'incertitudes.
Fabrice Gliszczynski
(Crédits : STEPHANE MAHE)

Emmanuel Macron a tranché. Contrairement à ce qu'il avait dit pendant la campagne électorale, il a décidé d'abandonner définitivement le projet de construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes à une vingtaine de kilomètres de Nantes pour privilégier la modernisation de l'aéroport de Nantes-Atlantique, situé au cœur de la ville nantaise.

"Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien le projet de Notre-Dame-des-Landes" qui est devenu "l'aéroport de la division", a estimé Edouard Philippe lors d'une déclaration à la sortie du Conseil des ministres.

Les partisans du nouvel aéroport  y voient « une trahison », un « renoncement à l'Etat de droit », « un déni de démocratie » et « la victoire des zadistes », tandis que les « opposants saluent un signal positif pour l'environnement ». La décision percute en effet une multitude de sujets, souvent contradictoires, à la fois politiques, juridiques, environnementaux, économiques, techniques, aéroportuaires..., dont l'importance varie selon les convictions de chacun, souvent tranchées. Car à écouter les partisans de chaque camp, le débat semble si simple, alors qu'il est d'une redoutable complexité. Et cette complexité, qui rend la décision difficile à analyser, devrait appeler à plus de nuances de la part des différents acteurs. Surtout, plus que mettre fin à un long débat, elle semble au contraire ouvrir un grand nombre d'incertitudes.

"Un déni de démocratie et un affaiblissement de l'Etat de droit"

Sur le plan politique et juridique, la décision du gouvernement est pour le moins catastrophique. Car elle s'assoie, d'une part, sur le résultat du référendum lancé en 2016 sur l'initiative de François Hollande auprès des électeurs des communes de Loire-Atlantique, lesquels s'étaient déplacés en masse (975.000) pour voter favorablement à Notre-Dame-des-Landes (55%). Mais également sur la pléthore de décisions juridiques également favorables au transfert de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

«Cette décision bafoue l'expression démocratique qui s'est exprimée (...) C'est un déni de démocratie. Cette décision affaiblit l'Etat de droit puisque 180 décisions de justice, ont toutes étaient favorables au transfert », a déploré la maire de Nantes Johanna Rolland. «Cela va interroger aujourd'hui et demain d'autres projets dans toute la France », a-t-elle précisé.

Pour Philippe Grosvalet, le Président du Syndicat Mixte aéroportuaire (SMA), qui regroupe les collectivités ayant commencé à financer le transfert de l'aéroport dans le bocage nantais, « cette décision marque la fin d'une farce démocratique savamment orchestrée depuis quelques mois pour revenir sur des décisions légitimes et démocratiques ». « Cela est très grave et cette mauvaise décision constitue un renoncement sans précédent d'un gouvernement qui revient sur un contrat signé il y a 7 ans, renoncement qu'il va traîner tout le quinquennat ».

La Zad sera-t-elle vraiment évacuée?

Un autre sujet concerne l'évacuation de la Zone d'aménagement différée (Zad), « la zone de non droit », selon Edouard Philippe, rebaptisée « zone à défendre » par ses occupants qui occupent illégalement les terres. Edouard Philippe a donné jusqu'au "printemps" pour évacuer "d'eux-mêmes" la ZAD et a exigé la réouverture des trois routes qui traversent le site, occupées par des squats et différents obstacles.

Si le mouvement anti-aéroport s'est immédiatement engagé à rendre les routes à la circulation, il refuse en revanche « toute expulsion ». Comme l'ont souvent affirmé les défenseurs de Notre-Dame-des-Landes, l'arrêt du projet n'entraînera pas le départ des zadistes. « Les plus durs se moquent de l'aéroport. Ils resteront-là. Il est illusoire de penser le contraire », confie un élu pro NDDL. Si tel est le cas, il faut espérer que l'évacuation qui s'annonce musclée se fasse sans victime. Si évacuation il y a d'ailleurs. Tout le monde se souvient en effet des menaces d'évacuation de la ZAD de Manuel Valls quand il était à Matignon. Elles sont restées lettres mortes.

Le casse-tête de l'extension de Nantes-Atlantique

La rénovation de Nantes-Atlantique constitue l'autre grosse interrogation. Elle risque de tourner au casse-tête. Si Nantes-Atlantique recueillaient les faveurs de nombreux spécialistes du transport aérien qui estiment qu'il pourra accueillir 9 millions de passagers (contre 5 millions aujourd'hui) et 80.000 mouvements d'avions (atterrissages, décollages) à l'horizon 2040, son extension risque d'être un véritable chemin de croix. Les négociations ou discussions que va devoir mener l'État avant de lancer les travaux s'annoncent sportives.

"Dans un premier temps l'aérogare de Nantes-Atlantique sera modernisée", a affirmé Edouard Philippe et "en parallèle la procédure pour l'allongement de la piste sera engagée, elle permettra de réduire les nuisances sonores à Nantes".

Celle-ci devrait nécessiter la fermeture de l'aéroport pendant quelques mois.
Si le rapport des médiateurs remis en décembre à Édouard Philippe tablait sur un délai d'au moins "deux ou trois ans" nécessaire avant de s'attaquer notamment à la réfection de la piste unique de Nantes-Atlantique et à son éventuel allongement, tous ne sont pas d'accord.
"Dire qu'il faudra deux ans alors qu'on en a mis quinze à Notre-Dame-des-Landes, c'est une vaste escroquerie", tonne-t-on au Syndicat mixte aéroportuaire (SMA). En l'absence de "plan B" jusqu'à maintenant, "on reprend toute la procédure à zéro et on repart pour dix ans au moins, quinze ans en cas de recours", ajoute le SMA. "Cela veut dire qu'à la fin du mandat d'Emmanuel Macron, aucun coup de pioche n'aura été donné", mettait en garde avant la prise de décision du gouvernement l'ex-maire PS de Nantes et ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, soutien indéfectible du projet de Notre-Dame-des-Landes.

Outre l'éventualité d'un recours contre la décision de l'Etat, une extension de la piste actuelle devrait, selon un proche du dossier, nécessiter la réalisation d'un nouveau plan d'exposition au bruit pour les riverains. Un processus d'autant plus long qu'il demanderait une enquête publique.

Très forte croissance du trafic

Tout retard dans les travaux pourrait donc être préjudiciable à l'aéroport nantais et à son économie. Il pourrait en effet ralentir la forte hausse du trafic aérien constatée à Nantes ces dernières années. Depuis 2011, le trafic passagers a en effet bondi de 70%, soit la plus forte progression en région. En 2017, il a progressé de 15% (+700.000 passagers, soit l'équivalent du trafic annuel de l'aéroport de Rennes) et 9% pour ce qui concerne les mouvements d'avions. Pour autant, rappelle un spécialiste des questions aéroportuaires, « il y a des réponses à la menace de saturation ». Dans l'attente d'une hausse des mouvements d'avions par le biais d'une meilleure gestion du trafic aérien, l'utilisation d'avions de plus grande taille peut être une solution comme à Orly ou à Londres-Gatwick, même si c'est beaucoup plus compliqué sur des aéroports des métropoles, rétorque un pro-NDDL. Côté aérogare, il y a urgence également. En 2011, il avait été admis qu'il était difficile d'accueillir plus de 14.000 passagers par jour. A cette époque, ce volume avait été atteint 6 fois dans l'année. En 2017, il y en a eu plus de 200.

Outre l'extension de Nantes-Atlantique, le gouvernement veut compenser l'abandon de Notre-Dame-des-Landes par le développement de l'aéroport de Rennes.

Quelle indemnisation pour Vinci

Autre grosse interrogation. Comment gérer le cas Vinci ? Après appel d'offre, le groupe français avait signé fin 2010 avec l'Etat un contrat de concession de 55 ans couvrant l'exploitation des aéroports existants Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire-Montoir (jusque-là exploités par la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes-Saint-Nazaire) et la construction du nouvel aéroport Notre-Dame-des-Landes et le transfert vers celui-ci fin 2017 de la plateforme Nantes-Atlantique.

De facto, le contrat va être cassé et Vinci devra être indemnisé. Un scénario qui n'est pas sans rappeler le retrait des portiques de l'écotaxe en 2015.

Les rapporteurs de la médiation avaient estimé qu'un abandon du projet pourrait contraindre l'État à indemniser Vinci jusqu'à 350 millions d'euros. Un chiffre qu'a contesté ce mercredi Christophe Castaner, ministre des Relations avec le parlement, pour qui ces « 350 millions n'ont aucune base légale ».

"Contrat béton" pour Vinci

« En fonction de la décision (de l'Etat), il y a un temps qui probablement sera assez long, qui tirera les conclusions de cette décision", avait affirmé mardi le PDG de Vinci Xavier Huillard, en rappelant que le contrat était « béton ».

Reste à voir comment le dossier de Notre-Dame-des-Landes jouera en coulisse sur celui de la privatisation d'Aéroports de Paris qui pourrait intervenir cette année. Alors que Vinci est favori, certains observateurs imaginent déjà que le groupe de BTP et de concessions sera choisi pour prendre le contrôle d'ADP en guise de compensation (avec même, pour quelques uns, le renoncement par Vinci à une demande d'indemnisation). Certains spécialistes de l'aéroportuaire estiment par ailleurs que Vinci, dans l'hypothèse où il continuerait l'aventure à Nantes-Atlantique, ne ferait pas une mauvaise affaire. Car, rappellent-ils, il n'y a pas plus rentable pour un gestionnaire d'aéroports que d'exploiter un aéroport saturé. Une telle situation permet en effet d'augmenter les redevances aéroportuaires.

Une victoire pour l'écologie?

L'arrêt de Notre-Dame-des-Landes est-elle une victoire écologique ? Assurément pour les organisations de défense de l'environnement. « Renoncer à un projet qui favorise un mode de transport particulièrement émetteur de gaz à effet de serre, c'est le strict minimum quand on prétend vouloir lutter contre les dérèglements climatiques », a déclaré le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, dans un communiqué, estimant qu'Emmanuel Macron et le gouvernement "ont encore leurs preuves à faire". Pour la Ligue de protection des oiseaux (LPO), c'est "une bonne nouvelle pour la biodiversité": la zone de bocage représente la "plus forte densité régionale de haies et de mares" et accueille de nombreuses espèces d'oiseaux ainsi que, par exemple, "la plus importante population française de grenouilles agiles". "Les richesses naturelles ont été sauvegardées du fait de la création de la Zad et grâce à une mobilisation collective des opposants au projet aéroportuaire. Un bocage exceptionnel, tel qu'on pouvait le rencontrer il y a bientôt cinquante ans, y a ainsi été préservé", relève la LPO, qui y soutiendra la création "d'espaces protégés par l'installation paysanne engagée en faveur de la biodiversité". Pour WWF, la construction de Notre-Dame-des-Landes aurait généré 12% de gaz à effets de serre par rapport à un aménagement de Loire Atlantique. Un chiffre que contestent les partisans de NDDL qui évoquent plutôt une hausse équivalente. Comme souvent dans ces calculs, l'analyse est complexe. Dans tous les cas, une fois que les travaux de modernisation de Loire Atlantique seront faits, nouvel aéroport ou pas, le trafic continuera de progresser.

Fabrice Gliszczynski

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Commentaires 70
à écrit le 21/01/2018 à 15:14
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C'est une victoire de bon sens, qui finit heureusement par prévaloir face aux baronnies locales et aux intérêts privés. Pourquoi bétonner des milliers d'ha et tuer une des rares zones de biodiversité alors que l'extension de Nantes-Atlantiques et de ...

à écrit le 20/01/2018 à 20:47
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Comment un journaliste peut parler d'un référendum alors que c'était une consultation. Inadmissible !.

le 21/01/2018 à 18:36
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Consultation inadmissible quand le résultat ne vous plait pas. Ce qui est totalement scandaleux c’est qu’on ne respecte pas le vote des électeurs de Loire-Atlantique qui pourtant se sont déplacés en masse ! Je rappelle que si le périmètre du référen...

à écrit le 20/01/2018 à 20:47
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Comment un journaliste peut parler d'un référendum alors que c'était une consultation. Inadmissible !.

à écrit le 20/01/2018 à 20:46
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Comment un journaliste peut parler d'un référendum alors que c'était une consultation. Inadmissible !.

à écrit le 20/01/2018 à 20:46
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Comment un journaliste peut parler d'un référendum alors que c'était une consultation. Inadmissible !.

à écrit le 20/01/2018 à 16:05
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Il ne s'agit pas de construire pour construire, surtout lorsqu'il s'agit d'un Aéroport. Pourquoi l'Etat n'a-t-il pas une politique stratégique cohérente au plan National pour l'implantation de ces "outils" à forte portée économique internationale? Il...

le 21/01/2018 à 18:44
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Vous avez 100% raison. La France reste plus que jamais le pays de l’anarchie dans le domaine aéroportuaire ! Alors qu’un projet comme NDDL pouvait fédérer la plupart des collectivités locales autour de lui, en cassant ce projet l’Etat ravive plus que...

à écrit le 18/01/2018 à 19:28
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Référendum ??? Quel référendum ? La consultation des seuls habitants du département de Loire Atlantique, pour un projet d'une envergure multi-régionale, donc nationale, invités à répondre à une question faisant l'impasse sur la seule alternative rais...

le 19/01/2018 à 9:03
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Vous êtes donc contre tout, contre toute infrastructure, contre tout grand projet. Et bien, ouvrez un peu les yeux, et ne prenez jamais le TGV pour aller à Paris. ON a subit à l'époque tous les assauts des conservateurs, contre la LGV, vous en auriez...

le 19/01/2018 à 12:13
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Bonjour Picrochole Juste pour vous dire que je suis chef d’ entreprise d’une PME nantaise et que cette décision va peut-être me pousser à déménager mon entreprise Commercialement j’ai besoin d’un aéroport international pour accueillir ma client ét...

le 21/01/2018 à 15:23
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@Picrochole +1 - NDDL est un projet archaïque, daté et poussé par des baronnies locales qui ne voient (voyaient) que certains intérêts privés. @ Un peu de décence Il ne s'agit pas d'être contre, il s'agit d'évoluer. En pensant que nous sommes au ...

le 21/01/2018 à 19:14
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1) le périmètre de la consultation de 2016 était 100% justifié car il correspondait au périmètre de l’enquête publique. 2)vous parlez de baronnies locales, désolé mais ça ne veut rien dire dans le cas de NDDL. Ou alors il faut considérer que toutes ...

à écrit le 18/01/2018 à 18:20
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Céder aux zadistes c'est ouvrir la porte à d'autres Zads en France sans parler de la perte économique pour la région de Nantes;les chômeurs ,les PME et tous les prestataires du futur ex nouvel aéroport.Le gouvernement Macron a eu les jetons d'aller à...

à écrit le 18/01/2018 à 18:13
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CA VAS DANS LE BON SENS? SAVOIR DIRE NON N EST PAS UNE FAIBLESSE C EST UNE FORCE? GARDEZ DES TERRES HUMIDE POUR AIDE DES JEUNES ET DES PAYSANS A FAIRE DE L ELEVAGE ET DE L AGRICULTURE BIO EST UNE TRES BONNE INITIATIVE?LA DEMANDE VAS GREES DES EMPLOIE...

à écrit le 18/01/2018 à 16:30
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Je vous ferai remarquer qu'il n'y a jamais eu ce que vous appelez un "Référendum", mais juste une consultation locale qui ne vaut pas décision. Les électeurs sont appelés à faire connaître par “oui” ou par “non” leur avis sur la question qui leur est...

le 21/01/2018 à 19:22
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Donc en gros vous êtes en train de nous dire que Macron a eu raison de s’asseoir sur cette consultation locale ? Je souhaite qu’un maximum d’électeurs de Loire Atlantique puisse nous lire et qu’ils aient bien conscience du mépris dont ils ont fait l’...

à écrit le 18/01/2018 à 16:12
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Le gouvernement n'a-t-il finalement pas pris la décision la moins coûteuse politiquement à court terme ? En effet, et d’une manière factuelle, Hulot ne démissionnera pas, une partie de la gauche criant au président des riches et les écologistes a...

à écrit le 18/01/2018 à 16:01
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Choix de gouvernants indignes de politiques dignes de ce nom. La décision était facile: si vous vous placez dans le court-moyen terme cet aéroport n'est pas nécessaire, si vous vous placez dans le moyen-long terme cet aéroport est nécessaire mais c'e...

le 18/01/2018 à 19:29
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Si vous vous placez sur le moyen-long terme, aucun avion ne s'y posera faute de kérosen...C'est peut être vous qui êtes à contre-courant de ce qui nous attend... On pense l'avenir en cessant de croire que l'on peut continuer à utiliser et dépenser c...

à écrit le 18/01/2018 à 14:47
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Ce dossier était devenu ubuesque et les opposants trop violents pour qu'une autre décision soit possible. Le plus important ce n'est pas l'abandon, c'est d'avoir tranché pour une fois il n'y avaot pas d'ancien premier ministre pour pouvoir bloquer...

à écrit le 18/01/2018 à 14:17
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Il faut accorder l'indépendance à la ZAD.vive la République de NDDL!

à écrit le 18/01/2018 à 11:07
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la politique devient elle un écran publicitaire a l image de la télé ?politique de l argent facile pour une équipe dilléttante le pays le plus taxé en impots

à écrit le 18/01/2018 à 10:12
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L'état devrait compenser l'abandon de NDL en finançant un TGV Nantes / Roissy qui mettrait 1h30 pour relier l’aéroport. Financer une autoroute Nantes / Rennes et des liaisons rapides en train pour mettre l'aéroport de Rennes à 40 minutes de Nantes...

le 18/01/2018 à 10:50
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regardez les dégâts qu'occasionne une ligne TGV bien supérieurs a NDL

le 18/01/2018 à 18:19
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Egalement Vannes et Lorient , que dis-je tout le morbihan sud , car c'est une vrai galère d'accéder à l'aéroport Nantes-Atlantique par la voie express et la liaison tgv vers Roissy est également indispensable pour les morbihannais .

à écrit le 18/01/2018 à 9:54
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"sur le résultat du référendum lancé en 2016 sur l'initiative de François Hollande" Une consultation locale plutôt. "lesquels s'étaient déplacés en masse (975.000) pour voter favorablement à Notre-Dame-des-Landes (55%)". Dans ce cas ,pour...

à écrit le 18/01/2018 à 9:42
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comme chacun veut son aeroport voir pour le dernier des communs avoir son aeroport a sa porte comme avec les grandes surface avoir son "drive" utopie il faut savoir en regardant les cartes routieres les voies rapide surtout en bretagne permettent de ...

le 18/01/2018 à 18:23
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Les aéroports régionaux ne permettent pas des déplacements internationaux , par contre avec NDDL cela aurait été plus aisé et beaucoup moins onéreux et moins polluant .

à écrit le 18/01/2018 à 9:30
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Je constate qu'il est plus facile de tourner les talons que d'affronter la réalité.Les Zaaadistes seront-ils soumis au prélèvement à la source ???? Là par contre il s'agit d'une super usine à gaz que personne n'a demandé et qui enquiquine tout le mo...

à écrit le 18/01/2018 à 9:28
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Inquietant quand meme qu'un gouvernement puisse prendre une telle decision sans passer par le parlement ou conseil constitutionnel !!!! quelLe difference avec la ditature,,?????? Pourquoi va t on voter ,,,,,????

à écrit le 18/01/2018 à 9:25
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enfin une bonne solution responsable dur pour ceux soit disant responsable qui ont du empocher quelque p....... mais cela n'existe pas en France !!!!!comme d'habitude on met la charrue avant les boeufs et on lance des projets sans etude approfondie c...

à écrit le 18/01/2018 à 9:03
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Après avoir entendu la maire de Nantes dire que c'était un déni de démocratie je me suis dit que l'hypocrisie se portait toujours bien! Cette personne ne s'et peut être pas autant indiné en 2005 pourtant là les français s'étaient exprimé clairement e...

à écrit le 18/01/2018 à 8:59
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Enfin la décision est prise ! Les profiteurs sont verts de rage et plein d'amertume et du coup demandent l'évacuation de la zad parce que celle-ci a gagné face pourtant à des intérêts financiers colossaux. Alors au nom de "l'état de droit" macron...

le 18/01/2018 à 14:34
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"intérêts financiers colossaux votre niveau de colossal est assez petit on parle en de moins d'un milliard au total dont une moitié environ pour Vinci." Un demi milliard c'est rien pour vous ? ET la concession sur l'entretien ? Une manne a pe...

à écrit le 18/01/2018 à 8:51
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Un petit mot a l'adresse de Mr Bruno Retaillaud Sénateur de Vendée: Comment pouvez vous etre partisan du déplacement de Nantes Atlantique vers N DDL, c'est un non sens pour les Vendéens Regardez une carte et vous comprendrez!

le 18/01/2018 à 9:00
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Bien vu !

le 18/01/2018 à 14:23
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@Sud Loire : et l'intérêt général, vous en faites quoi ? Faut-il 2 aéroports pour Nantes, un au nord et l'autre au sud, sous prétexte que le franchissement routier de la Loire est difficile à cause de l'insuffisance chronique de capacité des franchis...

le 21/01/2018 à 19:39
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Heureusement que tous les vendéens n’ont pas la vision court termiste d’un de Villiers et sont un peu plus ouverts d’esprit. Les Vendéens comme le 1,4 million d’habitants du 44 sont les grands perdants de cette décision car ce que n’avait pas antici...

à écrit le 18/01/2018 à 8:33
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A voir les réactions et le pédigrée des personnes qui ont soutenu ce projet, j'ai l'impression que cet aéroport était destiné à devenir la prochaine vache à lait du PS.

à écrit le 18/01/2018 à 8:27
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Il ne faut pas évacuer la Zad et après retrouver tout ce beau monde dans le centre de Nantes, au contraire s'il était possible d'envoyer tous les traines savates du centre de Nantes la-bas, ça serait pas mal.

le 18/01/2018 à 17:06
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Non, il faut convertir la ZAD en un grand centre d'accueil pour les migrants et y transférer tous les migrants de Calais, de Menton, de la Porte de la Chapelle,...Il est certain que les Zââdistes les acueilleront à bras ouverts !

le 18/01/2018 à 17:08
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Non, il faut convertir la ZAD en un grand centre d'accueil pour les migrants et y transférer tous les migrants de Calais, de Menton, de la Porte de la Chapelle,...Il est certain que les Zââdistes les accueilleront à bras ouverts !

à écrit le 18/01/2018 à 7:06
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Je suis incompétent pour porter un jugement , bien ou pas bien , mais en tout cas bravo à ce gouvernement qui aura été capable de prendre une décision et l’appliquer . Combien de gouvernements précédents ont laissé pourrir la situation . Comme dans ...

le 20/01/2018 à 8:15
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En 1938 Daladier aussi a pris une décision à Munich.

à écrit le 18/01/2018 à 7:01
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"Renoncer à un projet qui favorise un mode de transport particulièrement émetteur de gaz à effet de serre, c'est le strict minimum quand on prétend vouloir lutter contre les dérèglements climatiques " Par quel miracle un avion qui se pose ou décolle ...

à écrit le 18/01/2018 à 0:00
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Allez la messe est dite !

à écrit le 17/01/2018 à 23:41
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Victoire des néo-marxistes dans une France vérolée par les idées néo-marxistes. Au final défaite pour les Français avec plus de pauvres, de chômeurs et d'impôts. Donc rien de bien nouveau au pays des soviets.

le 18/01/2018 à 7:11
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Vous n'avez pas du connaître les soviets de l'est pour écrire une telle bêtise. Il reste quelques "soviets" allez y vivre un mois vous comprendrez et après venez faire la comparaison.

à écrit le 17/01/2018 à 23:26
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Et pourquoi ne pas développer le train TGV etc..? Plus de transport écologique et moins de nuisances de pollution moi je dit oui !

le 18/01/2018 à 6:26
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Parce que la simple extension de la LGV Atlantique à Nantes coûte 10 fois plus cher que NDDL et a une emprise sur des terres agricoles bien plus élevée, le tout pour une rentabilité très douteuse ?

à écrit le 17/01/2018 à 22:25
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Pays de gaulois, développement économique sur Nantes en forte hausse depuis 15 ans et TOC

à écrit le 17/01/2018 à 21:05
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N'importe quoi l'article...On n'aime pas Macron à La Tribune...

à écrit le 17/01/2018 à 20:57
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Le p'tit a mis sept mois pour prendre une décision que les autres n'ont pu prendre en cinquante ans....Quant au projet conçu sur un logiciel de l' époque, il était complètement dépourvu de bon sens au 21" siècle , rien que l' A 380 donne a réfléchir...

à écrit le 17/01/2018 à 20:49
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Ce projet était un gouffre financier sans fond, qui a coûté des centaines de millions aux contribuables et leur en aurait encore coûté bien d'autres. Il n'était même pas prévu de transports en commun pour rejoindre ce nouvel aéroport depuis Nantes. ...

le 18/01/2018 à 6:34
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C'est maintenant que le gouffre financier va commencer. J'ai entendu hier une estimation du surcoût pour l'état du réaménagement de Nantes Atlantique (qui ne se fera heureusement probablement jamais) par rapport à la réalisation de NDDL, il y en a po...

à écrit le 17/01/2018 à 20:28
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Il faut requestionner l'évolution du trafic aérien en France. Les projets pharaoniques de type "hub régional" où toute la toile d'araignée des autres transports doit être repensée auront le même sort que le Concorde et demain l'A380. Nous avons déjà ...

le 18/01/2018 à 20:00
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@ Théophile Tout à fait d'accord avec vous. J'ajouterais que tout le dossier de NDDL est une pure et simple absurdité... même avec les projections les plus délirantes, la population de la région nantaise ne pourra jamais justifier un aéroport dit ...

le 19/01/2018 à 17:31
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Vous rigolez avec le ferroutage, vous êtes au courant de l'état des voies ferrées en France hors TGV ? Allez donc faire un tour sur la ligne Nantes- Bordeaux pour voir... les TER mettent aujourd'hui plus de temps qu'avant guerre tellement la ligne es...

à écrit le 17/01/2018 à 20:23
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Ce gouvernement a déjà au moins le mérite d'avoir tranché, avec méthode, et c'est déjà beaucoup quand on voit le marigot laissé par les précédents. CCette décision est un événement béni pour les journalistes qui vont trouver de quoi meubler entre ...

à écrit le 17/01/2018 à 19:26
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y a rien de dur on dit au gens de degager sous 30 mn ils ne veulent pas? ok, y a des methodes gauche plurielle qui n'ont rien d'ultraliberal, qui sont donc morale, comme au venezuela des chars sagae, et 300 legionnaires, et la place est nettoyee e...

le 17/01/2018 à 22:08
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C’est ce qu'on aurait du faire avec les intégristes qui faisaient des prières de rue contre le mariage pour tous!

le 18/01/2018 à 14:25
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les intégristes ont ravagé les endroits où ils manifestaient ?

à écrit le 17/01/2018 à 19:20
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La démocratie aux mains des associations et des Zadistes. Bravo, vive l'etat républicain qui se soumet à quelques personnes. Avec Hollande puis Macron, ce sont les associations qui représentent peu de personne qui commandent. Le courage, Macron n'en ...

le 17/01/2018 à 22:10
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Les habitants des communes voisines sont contre il est donc normal de respecter leur vote!

le 18/01/2018 à 14:02
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Comment développer la France ? Avec des énergies fossiles qui ont dépassé leur pic , des ressources naturelles en disparition exponentielle, une économie saturée de dettes qui dépend exclusivement d'énergies fossiles, un changement climatique anthr...

à écrit le 17/01/2018 à 19:17
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La question de la construction de l'aéroport a été tranchée. Depuis bien longtemps,ce n'est plus le sujet. Le débat est devenu: Comment réinstaller l'état de droit sur le site, l'ordre public devant impérativement être rétabli . ...

à écrit le 17/01/2018 à 19:09
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"Philippe Grovalet a réagi sur son compte Twitter. Le président de la région considère que la décision prise par Emmanuel Macron et Edouard Philippe est "une très mauvaise nouvelle pour les 8 millions d’habitants de l’Ouest de la France et tout parti...

le 17/01/2018 à 20:29
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Les vendéens sont contre, les rennais ont l'aéroport de Rennes,...

le 18/01/2018 à 8:33
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M. Grosvalet va pouvoir revenir sur terre et s'intéresser aux problèmes actuels du secteur. Exemple : traversée de Nort sur Erdre complètement saturée et chaussée dans un état déplorable.. Encore un projet qui a plus de quarante ans

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