Tech for Future 2023 : découvrez les 6 gagnants de Lille et sa région

Organisé par La Tribune, le plus grand événement tech de France a récompensé à Paris six startups de la Région Hauts-de-France : Bioteos, Innoteo, Diag n'Grow, Cantoo, Happlyz Medical et Swoop Energy. L'une d'entre elles repartira-t-elle, en plus, avec un grand prix national ? Réponse le 6 avril sur la scène du Grand Rex à Paris, au terme d'une journée exceptionnelle de débats sur les défis de la French Tech.
Bioteos, Innoteo, Diag n'Grow, Cantoo, Happlyz Medical et Swoop Energy sont les six gagnants de l'étape de Tech for Future 2023 dans les Hauts-de-France.
Bioteos, Innoteo, Diag n'Grow, Cantoo, Happlyz Medical et Swoop Energy sont les six gagnants de l'étape de Tech for Future 2023 dans les Hauts-de-France. (Crédits : La Tribune)

Après MarseilleLyonToulouseBordeauxParisNantes et Strasbourg, Tech for Future 2023, le plus grand événement tech de France, fusion du Prix 10.000 startups pour changer le monde et du Think Tech Summit, a poursuivi vendredi 10 février à Lille son tour de France des innovations de demain.

Le principe : couronner dans chaque territoire six startups, une par catégorie : Environnement & EnergieIndustrie du futurData & IASmart tech (innovations d'usage), Santé et Start (pépites en phase d'amorçage). 24 startups de la région Hauts-de-France sont venues pitcher leur innovation devant un jury de professionnels. En plus de La Tribune se trouvaient nos partenaires la Mission French Tech, Bpifrance, Business France, BNP Paribas, Dalkia et Euratechnologies.

L'une d'entre elles sera-t-elle grande gagnante nationale ? Pour le savoir, rendez-vous au Grand Rex le 6 avril prochain à 19h, pour la cérémonie de remise des prix qui réunira l'ensemble de l'écosystème d'innovation français. Le 6 avril sera assurément un temps fort pour les startups, investisseurs, institutionnels et grands groupes : ce feu d'artifice final conclura une journée entière de débats et keynotes pour réfléchir sur l'avenir de la tech française et les défis autour de sa capacité à garantir à la France et à l'Europe sa nécessaire indépendance technologique, rendue plus cruciale encore par les crises géopolitiques et économiques mondiales. Le thème de cette année : « The Big Reset : la tech entre crise et renaissance ».

Mais avant d'avoir peut-être les honneurs du Grand Rex, les lauréats primés ce matin devront battre dans leur catégorie les autres vainqueurs issus des étapes régionales à Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Paris, Nantes et Strasbourg. Au Grand Rex le 6 avril, en plus des six prix -un par catégorie-, le jury national décernera également un prix Coup de cœur, un prix Impact et un prix International, tous parmi les lauréats régionaux non primés. Enfin, il y aura aussi un prix spécial Outre-Mer, récompensant une startup issue de trois étapes spéciales à La Réunion, dans les Caraïbes (Guadeloupe, Martinique et Guyane) et en Polynésie française.

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Dans la catégorie Environnement & Energie, le jury a récompensé Romain Dhenin, le cofondateur et CEO de 27 ans de Bioteos. Cette startup de Willems, dans la banlieue de Roubaix, a mis au point le premier purificateur d'air à base de microalgues. Sa technologie brevetée permet de capturer à la fois les polluants atmosphériques et les bactéries. Le dispositif a été intégré dans une gamme de mobilier urbain nommée Oxylon Urban, employée notamment pour purifier l'air du métro de Lille et peut traiter 700 m3 d'air par heure. Sa gamme Oxylon Office se destine de son côté aux bureaux d'entreprise.

Dans la catégorie Industrie du futur, le vainqueur est Robin Rosseeux, le cofondateur et CEO de 24 ans d'Innoteo. Cette pépite de Compiègne permet aux industriels de former facilement les employés aux machines les plus complexes grâce à la réalité mixte. L'employé se dote d'un casque qui affiche en temps réel des instructions qui favorisent l'apprentissage autonome et la transmission des savoir-faire. Son logiciel coconçu avec les industriels, dont EDF, permet aussi de récupérer et d'analyser les données de production pour améliorer les process internes.

Dans la catégorie Data & IA, le choix du jury s'est porté sur Laurence Joly, la cofondatrice et Pdg de 51 ans de Diag n'Grow. Sa plateforme d'intelligence artificielle collecte, identifie et rend visible dans les données internes des entreprises son patrimoine immatériel parfois méconnu ou sous-valorisé. En « soulevant le capot » des entreprises, la startup de Lille permet aux professionnels du chiffre et de la finance d'identifier rapidement les actifs immatériels en plus des actifs financiers.

Dans la catégorie Smart tech (innovations d'usage), la gagnante est Minashe Selvam, la fondatrice et CEO de 32 ans de Cantoo. Cette startup sociale et solidaire (ESUS) basée à Lille a développé Cantoo Scribe, un logiciel qui répond aux besoins spécifiques des élèves avec des troubles de l'apprentissage tels que la dyspraxie, la dyslexie, la dysorthographie, l'autisme ou les troubles de l'attention. Sa solution les accompagne tout au long de leur scolarité (de la primaire jusqu'au lycée) grâce à une palette d'outils de compensation utilisables en classe, comme par exemple la synthèse vocale et l'adaptation du texte en couleurs pour les élèves dyslexiques. L'outil, distribué notamment par l'Education Nationale, est disponible en trois langues et dans quatre pays.

Dans la catégorie Santé, le jury a primé Vanessa Lesobre, la CEO et fondatrice de 46 ans de Happlyz Medical. Cette pépite de Pierrefonds, dans l'Oise, développe Lorio, un dispositif médical sous la forme d'une flûte connectée à des jeux vidéo sur mobile. Destinée aux insuffisants respiratoires comme les patients atteins de mucoviscidose ou de bronchite chronique, cette solution brevetée et unique au monde leur permet de réaliser leur rééducation respiratoire de manière simple, ludique, efficace et en ambulatoire.

Et enfin, dans la catégorie Start, qui récompense les jeunes pousses en amorçage dans tous les domaines, le vainqueur est Yann Cousin, le cofondateur et CEO de 28 ans de Swoop Energy. Basée à Roubaix, Swoop Energy donne une deuxième vie aux batteries des véhicules électriques, qui sont retirés de la circulation après une dizaine d'années alors qu'ils conservent toujours au moins 70% de leur capacité de stockage initiale. La startup les récupère et les intègre dans de nouveaux produits, notamment pour remplacer les groupes électrogènes. Ainsi, Swoop Energy propose un générateur électrique bas carbone n'émettant ni gaz à effet de serre ni gaz toxique, pour les secteurs du BTP, de la production audiovisuelle et événementielle, pour les collectivités publiques ou dans les situations de crise dont la guerre en Ukraine, avec l'envoi d'une dizaine de générateurs dans des zones de conflit.

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