
« C?est comme si on réservait la date du baptême avant d?avoir conçu l?enfant ! » s?agace une source proche de Vivendi. Officiellement, le conglomérat de médias et de télécoms, en pleine revue stratégique sur tous ses actifs, « ne commente pas les rumeurs de marché » sur un possible rapprochement entre sa filiale SFR et Numericable, révélé par le site PC Inpact. Des discussions « plus que préliminaires : sur une échelle de 0 à 10 on se situe à 0,5, c?est dire le niveau d?avancement » minimise cette source. Idem dans l?entourage des actionnaires du câblo-opérateur qui ne fait officiellement pas de commentaires mais tempère l?emballement médiatique sur des discussions « trop préliminaires. » Neuf mois après l?arrivée de Free Mobile, l?heure est aux scénarios de reconfiguration du secteur. Déjà lundi, le «Financial Times » révélait que Vivendi avait reçu des marques d?intérêt « très préliminaires » pour SFR, citant des fonds d'investissement et Vodafone parmi les candidats potentiels.
Un « très beau projet industriel » pour Numericable
A qui profitent les fuites dans la presse, « savamment orchestrées » depuis quelques jours selon un proche du dossier ? Chez Vivendi, certains s?inquiètent de « l?instrumentalisation boursière » qui pourrait en être faite, « soit pour faire capoter l?opération, soit pour aboutir à un deal plus avantageux. » Une tentative de déstabilisation de la part d?un des concurrents de SFR, certains n?hésitant pas à alimenter régulièrement les rédactions de rumeurs ? Ou alors l?un des actionnaires de Numericable ? Le câblo-opérateur français, né de la fusion avec Noos, a fait l?objet de rumeurs de mariage avec quasiment tous les acteurs du marché depuis cinq ans : Bouygues Telecom, Free, Virgin, etc. Les fonds actionnaires (Cinven et Carlyle, aux côtés de celui de l?homme d?affaires Patrick Drahi Altice) cherchent une porte de sortie depuis plusieurs mois. Une fusion avec SFR serait « un très beau projet industriel, dans la ligne des ambitions du gouvernement en matière de très haut débit » selon eux. « Ce serait effectivement une très belle opportunité pour Numericable » ironise-t-on dans l?entourage de Vivendi. Or SFR vaut entre 12 et 15 milliards d?euros, trois à quatre fois plus que Numericable, qui a intérêt à rééquilibrer un éventuel contrat de mariage en sa faveur. Le groupe dirigé par Jean-René Fourtou, qui est reçu mardi à Bercy, n?entend pas « se faire forcer la main » : les banquiers conseils de Vivendi planchent sur de nombreux scénarios pour SFR, y compris des hypothèses de montages financiers, et celui-ci n?en est « qu?un parmi plein d?autres. » Vivendi a la hantise de l?époque honnie de 2002 où, vendeur forcé du fait de sa lourde dette, il a dû se délester d?actifs à prix cassés. Il sera intéressant de voir lundi la réaction boursière sur le titre Vivendi et l'accueil réservé par les analystes et les investisseurs à ce scénario...
Depuis le début de l'année, j'ai basculé l'internet, le téléphone fixe et mon portable chez numéricable. Quasiment aucun probléme ou interruption depuis lors. Cela change de France Télécom (maintenant Orange) dont j'étais abonnée depuis toujours (un des tout premier pour internet). Pour le portable de ma femme je l'ai transféré chez Free (à 2 ?), c'est parfait.
Moi qui préfère diviser mes fournisseurs pour (essayer de) régner j'ai déjà dû subir la concentration du secteur: j'avais internet par Neuf et un tél portable SFR. La fusion des deux fait que je ne suis plus confrontée qu'à un opérateur. Je conserve jalousement Numéricâble pour la télé en refusant leurs offres de téléphonie-internet. Au moins, quand le câble est en panne et me prive de télé, il me reste l'internet via SFR. Et les pannes, il y en a !!!!!!
On est hyper en retard sur la fibre, Free en parle depuis mi 2006, et on est bientôt en 2013.On a un peu avancé côté immeuble fibré, peu niveau clients (à peine 1 000 000 de clients). bref ça évolue à la vitesse d'un escargot, d'une parce que les fournisseurs trouvent ça trop cher en dehors des zones denses, de deux parce que les syndics ne sont pas spéciallement pour , et de trois car on n'est pas un peuple technophile à la base (on était hyper en retard pour internet jusque dans les années 2000 par rapport aux allemands anglais, sans parler des scandinaves).