La 5G et les stations terrestres du satellite font-elles bon ménage ? C'est pour répondre à cette question que l'Arcep, le régulateur des télécoms, a lancé ce mardi une consultation. Plus précisément, celle-ci vise à définir les « modalités » de « coexistence » entre, d'un côté, « les réseaux 5G dans la bande des 3,4-3,8 GHz », et de l'autre, « les stations terrestres du service fixe du satellite dans la bande 3,8-4,2 GHz ».
Le gendarme des télécoms redoute, en clair, que les nouvelles fréquences récemment attribuées aux opérateurs pour déployer la 5G ne troublent les communications des infrastructures satellitaires déployées dans l'Hexagone, et dont certaines sont utilisées pour apporter l'Internet fixe.
Dans un communiqué, l'Arcep évoque la possibilité de « brouillages ». « La présente consultation publique a ainsi pour objet de clarifier ces conditions de coexistence, tant du point de vue des conditions techniques à respecter que de leur localisation et durée », précise le régulateur.
Fin 2020, le déploiement de la 5G dans les aéroports avait suscité des inquiétudes. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) redoutait que cette technologie perturbe certains systèmes des avions, et en particulier leurs altimètres. Après enquête, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a finalement donné son feu vert à l'installation d'antennes 5G près des aéroports.
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