
Sans surprise, l'activité est morose pour les ventes de maisons en ce début d'année. De mai 2012 à avril 2013, le nombre de maisons individuelles vendues s'élève ainsi à 117.500 unités et enregistre un recul de 17% par rapport aux douze mois précédents, selon les chiffres publiés ce mercredi par l'Union des maisons françaises (UMF). Sur les 3 derniers mois, les ventes sont également en retrait de 17% par rapport aux trois mois correspondants de l'année 2012.
Plus précisément, la baisse des ventes sur un an a été forte dans le Languedoc, avec un recul de 26%. L'Ile-de-France et l'Est ont également souffert avec une baisse de 15%. Tandis que les régions Bassin Parisien, Centre et Paca enregistrent en revanche une hausse favorable de leurs ventes d'entre 5 et 10%, indique l'Union des maisons françaises.
Elargir le PTZ?
Pour redynamiser le secteur, l'UMF a indiqué qu'elle allait participer au groupe de travail mis en place par le ministère du Logement sur le thème de l'accession sociale à la propriété. En effet, crise oblige, les ménages modestes souhaitant acheter en ont de moins en moins les moyens. La réduction progressive de la portée du prêt à taux zéro (PTZ), qui est destiné à apporter un complément aux ménages souhaitant accéder à la propriété pour la première fois, n'a pas aidé. Depuis deux ans, son périmètre a ainsi été sérieusement restreint. Après qu'en 2012, les logements anciens aient été exclus du dispositif, le périmètre du PTZ a été recentré en 2013 sur les ménages les plus modestes.
Les différentes fédérations de professions immobilières prônent un retour à un dispositif élargi. L'UMF demande notamment que "l'enveloppe budgétaire du prêt à taux zéro soit doublée à 1,6 milliard d'euros" pour que son impact soit significatif. Ceci est possible car "ce doublement ne coûterait rien à l'Etat à court terme, puisque ce sont les banques qui font l'avance de prêt à taux zéro et qu'elles sont remboursées deux ans plus tard en crédit d'impôt", nous indiquait il y a quelques semaines, Christian Louis-Victor, le président de l'UMF.
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L'augmentation des prix de l'immobilier a commencé à partir de 1998. Les ménages ayant acheté entre 1998 et 2012 n'arriveront à la fin de leur crédit (si on compte 17 ans, c'est la durée moyenne des crédits) que vers 2015 à 2027, voir même plus tard si les crédits sont de 20 ou 25 ans (mais c'est une frange minoritaire). L'âge moyen de fin de crédit est 50 ans. Je ne vois pas de raison que ces personnes arrivant à 50 ans ou plus vendent leur lieu d'habitation, ils ont leur habitation payée et donc actuellement les biens en vente ne sont pas nombreux mise à part certains cas de personnes âgées décédés, ou dans l'incapacité de rester à domicile (les statistiques prouvent qu'un nombre croissant de personnes se maintiennent à domicile). Vous pouvez être sûrs que ceux qui arriveront à terme du crédit en 2015 qu'il ait entre 50 ans ou à la retraite, ne vont pas vendre pour les premiers puisqu'ils sont toujours en âge de travailler, et ceux qui arrivent à la retraite, s'il ne peuvent se reloger décemment après avoir vendu leur habitation principale, ne se lanceront pas dans le projet de vente, s'ils voyaient que le prix ne conviendrait pour partir éventuellement dans un petit logement dans le sud. Il faut se mettre à la place du retraité qui a 61 ans en 2015, que ferais-je? Je met à la vente le logement à un prix pour pouvoir partir ailleurs plus petit ou près des enfants. Si ça ne se vendait pas au prix que je demande eh bien il y a toujours l'option de garder son actuelle résidence principale! Aucun des internautes qui ici, se permettent de penser qu'ils vont pouvoir profiter de retraités qui ont payé leur crédit immobilier, ce qui est un effort de nombreuses années, eh bien ne vont pouvoir acheter moins cher sur le dos de ses personnes. C'est impossible. Pas d'effondrement en vue.
A+
2. The Economist publie régulièrement cette étude sur un large panel de pays, dont le RU, sans se focaliser sur la France, sauf pour montrer que les prix y sont surévalués au même titre que Singapour ou Hong Kong de mémoire (les accusez-vous de Hong-Kong-bashing ?). Je vous invite à la consulter avant d'en tirer des conclusions hâtives.
Les nouvelles normes énergétique ont un surcout estimé de 5 a 10% dans l'immédiat et quasi nulle a l'avenir ( devenant la norme, les fournitures utilisés sont produite en grand volume et leur prix est moins élevés que lorsque lorsque leur diffusion était confidentielle) . De plus les nouvelles normes énergétique permettent justement une économie d'énergie qui sur le long terme compense le léger surcoût.
http://www.lesechos.fr/27/02/2013/LesEchos/21385-072-ECH_les-couts-de-construction-s-envolent.htm
sur la période 2000-2006, le coût du travail dans la construction a progressé de 20 % en France, contre 7 % en Allemagne, et le coût total de la construction a augmenté de, respectivement, 25 % contre 10 %. Cet écart n'a jamais été comblé, mais ne s'est pas accru. Entre 2006 et 2011, les coûts des salaires dans la construction ont évolué de façon identique (+10 % en France et +11 % en Allemagne). On ignore donc les raisons du renchérissement des coûts français, aucune étude n'a jamais été faite sur le sujet. « Il serait souhaitable de confier à un groupe de travail technique le soin de suivre les évolutions de prix dans la construction, d'effectuer les comparaisons internationales pertinentes et de repérer d'éventuelles prises de marge excessive »,