
Après une année 2014 décevante, la production de logements sociaux s'est finalement relevée. En 2015, quelque 109.000 logements sociaux ont été financés en France, une production en légère hausse dont seulement un quart est destinée aux ménages les plus modestes, selon les chiffres publiés mardi par le ministère du Logement. Au total, 108.921 logements HLM (métropole, hors DOM et hors Anru) ont reçu leur agrément, soit 2,3% de plus qu'en 2014, où leur nombre avait chuté de 14%.
Les trois quarts des HLM vont aux classes "moyennes" et "aisées"
Malgré cette bonne nouvelle, il semble que la hausse n'ait pas bénéficié à toutes les catégories de bénéficiaires. En effet, si "plus de 2 logements sociaux agréés sur 5 sont programmés dans les territoires où la demande est forte (en zone A)", souligne le ministère, seul un quart de ces logements HLM est destiné aux ménages très modestes (catégorie PLAI, pour "prêt locatif aidé d'intégration").
En effet, les logements HLM se divisent en trois grandes catégories : les PLAI ciblant les ménages les plus démunis, les PLUS (prêt locatif aidé d'intégration) destinés aux classes moyennes, et, enfin, le PLS (prêt locatif social) pour les ménages les plus aisés parmi ceux pouvant prétendre à un logement social.
Or, du fait de la programmation de l'Etat, les trois quarts des logements sociaux financés l'an dernier sont des PLUS ou des PLS. L'an dernier (en métropole), 51.224 logements PLUS ont été financés, contre 30.063 logements PLS et 27.634 PLAI, les moins nombreux.
Un fonds national pour dynamiser la production... ou pas
Ces logements PLAI coûtent cher à produire car ce sont les plus subventionnés, et, de fait, ils ne représentent que 4% du parc actuel. Pour le ministère du Logement, "l'engagement de 500 millions d'euros, à travers la création du Fonds national des aides à la pierre, permettra d'amplifier la construction de logements sociaux en 2016".
Dans le secteur, certains craignent toutefois que la création de ce fonds, présentée par le gouvernement comme une réforme du financement du logement social, ne préfigure en fait un désengagement progressif de l'Etat.
>> Lire aussi: Un partenariat public privé pour répondre à la crise du logement social ? (Opinion)
(Avec AFP)
Quand la justice sera plus rapide et emploiera davantage de mesures permettant aux coupables de rembourser les dégâts ou leurs dettes, peut-être qu'il y aura plus de PLAI...
L'argent économisé sert à acheter des biens:salon,écran plat;ordi,smartphone...
La CAF connait la nouvelle adresse mais ne doit pas la donner.Les services sociaux SE MOQUENT des problèmes des bailleurs.
Des conseils:
1--tjs demander la caution d'un tiers...solvable avant le bail
2--Joindre ancien proprio pour se renseiigner,avant bail
3--dès le premier impayé,réagir ,par LR avec AR puis 10 jrs plus tard:huissier!
4--Attention aux maneuvres avant Septembre pour cause de rentrée scolaire.S'ils vous demandent des quittances,écrivez à l'arr vos coordonnées pour le prochain proprio afin de "coordonner la date de fin de bail"
5--Pas de copinage:un contrat,c'est un contrat.
Il faudrait une part saisissable ,même faible sur les allocations pour responsabiliser les locataires,avec intérêts de retard.Et un fichier des mauvais payeurs.
Ayant subi le marathon judiciaire plusieurs fois,je vends en Avril....quand ma dernière locataire ,alcoolique(une bouteille d'apéro/jour),pourra être,ENFIN,mise dehors.
Pas assez de logements sociaux?Même plus concernée.Trop de PROTECTION UNILATERALE des locataires ,dont les magouilleurs -pros...CA SUFFIT.
En outre, le contrôle des ressources n'a pas l'air très rigoureux ni très fréquent et les sur loyers ne sont pas dissuasifs et n'incitent pas à chercher sur le marché
Cette situation est connue et acceptée. L'argument de la rentabilité de l'investissement est recevable si on ne prend pas en compte les sommes (folles) dépensées pour (mal) loger des démunis dans des hôtels (ex : 50 €/nuit et par personne => 1 500€/mois et par personne)
En 2013 , 53% des élus UMP de Puteaux habitaient des logements sociaux
http://www.monputeaux.com/2011/11/ump-logements.html
la maladie, un divorce, le fort chômage des seniors... peuvent faire basculer en quelques années un cadre aisé en un bénéficiaire des minima sociaux.
2. Pour répondre à locataires solvables, si le loyer est en grande partie couvert par les aides aux logements pour les bénéficiaires des minima sociaux, ceux-ci éprouvent souvent des difficultés à assurer les dépenses d'entretien de leur logement, le paiement des charges (chauffage, eau chaude et froide, entretien des parties communes, gardien) ou les réparations en cas de dégâts que ce soit dans le logement ou sur les biens des voisins : les minima sociaux étant insaisissables, ce sont des dépenses irrécupérables tant pour le bailleur que pour les victimes. Une année de charge peut représenter facilement pour un T3 2400 euros (à multiplier par 3 ou plus, le temps que l'expulsion ait lieu...) et refaire l'intégralité d'un logement parce que tout a été abîmé ou presque du sol au plafond peut vite dépasser les 20.000 euros (sans compter la perte de loyer pendant les travaux...). Si une famille en cinq ans laisse une ardoise de plus de 40000 euros (frais de justice compris), je peux comprendre que cela n'enthousiasme guère les bailleurs...
Il suffit de faire un tour à Saint Maur des Fossés dans le 94. Enormément de logements ont été construit (ou en cours) mais seul un faible nombre revient aux vrais démunis. Car la plupart sont attribués aux employés de la Mairie ou leur proches.
Ces absurdités n'ont pas fini de nous surprendre :)
Conseiller de Paris depuis des décennies, Patrick Trémège UMP ne perd pas une occasion de critiquer la politique de la Ville en matière de logement social. Ce qui ne l'empêche pas de profiter du système : il occupe lui-même depuis 1993 un sympathique appartement de 90 m2, dans le XIIIe arrondissement de la capitale, appartenant au bailleur social 3F.
Il faudrait juste leur dire que le but est d'abord de loger les gens qui n'ont pas assez de revenus pour correctement l'être mais comme notre économie néolibérale repose sur l'appât du gain et privilégier et faire croître son réseau personnel, et ça décideurs du public et du privé main dans la main, du coup cette économie de copinage et de compromission généralisée est la règle générale.
Notre économie est simple à comprendre il suffit d'ouvrir les yeux et les oreilles mais comme ceux qui en bénéficient n'ont pas intérêt à ce que nous les voyons, l'information sur ces sujets là est quasiment inexistante.
Mais,ayant conscience de toutes les failles du système,pour avoir suivi,conciencieusement,toutes les procédures,je constate que état,services sociaux,Justice....se moquent bien des petits propriétaires.Pas étonnants qu'il y ait des logements vides!Une crise du logement.Eh bien,TANT PIS.
Le besoin de reconnaissance et l'avidité détruisent ce monde.
Franchement ce serait scandaleux.