
Coup de théâtre! Les députés ont supprimé mercredi soir le report de six mois de la revalorisation annuelle des retraites, prévu dans le projet de loi débattu depuis lundi.
Mais ce résultat serait imputable à des erreurs de vote de certains députés socialistes, selon les députés socialistes Christian Paul et Jean-Marc Germain. Au total, huit députés socialistes ont fait savoir à l'Assemblée qu'ils s'étaient trompés.
La suppression de cet article, intervenue juste avant la suspension de la séance pour la nuit, a été votée par 44 voix contre 39. Un conseiller de la ministre aux Affaires sociales Marisol Touraine a aussitôt indiqué à l'AFP que le gouvernement reviendrait sur ce point plus tard dans les débats dans la semaine par un amendement ou une deuxième délibération.
"C'est une mesure injuste et cynique"
Mais du côté du Front de gauche, les députés André Chassaigne et Marc Dolez ont affirmé après la séance que:
Le gouvernement ne peut pas demander un nouveau vote sur une telle question. C'est une mesure phare du projet qui est annulée et nous allons demander demain une suspension des débats sur la réforme eu égard aux conséquences financières du vote.
Lors de la séance, Marc Dolez avait déjà tancé Marisol Touraine : "Comment pouvez-vous dire que les petites retraites sont épargnées alors que toutes celles et ceux qui sont juste au-dessus du minimum vieillesse n'arrivent pas à payer leurs factures. C'est une mesure injuste et cynique".
Un report qui devait rapporter 800 millions d'euros dès 2014
En commission, certains socialistes avaient défendu, avant de les retirer, des amendements visant à exempter les petites retraites, et non le seul minimum vieillesse, du report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions de retraite du 1er avril au 1er octobre.
En séance, les socialistes se sont retrouvés isolés face aux autres groupes qui ont tous vigoureusement contesté ce report de six mois qui devrait rapporter 800 millions d'euros dès 2014.
"C'est une mesure anti-sociale"
"Pour la quasi-totalité des retraités, il y aura une baisse du pouvoirs d'achat. Vous faites des économies sur le dos des retraités, c'est une mesures anti-sociale", a dénoncé l'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand (UMP).
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/09/caquetement-d-un-depute-ump-lors-de-l-intervention-d-une-elue-eelv_3492289_823448.html
Le problème est: Le courage de ces députés sera t-il confirmer ou préfèreront ils retourner à la soupe?
Pour ma part, j'ai fait la même prévision, mais en lisant ma feuille d'impôts, modèle cerfa, c'est plus prudent!
Je remarque que nous sommes diriges par un gouvernement qui n est pas capable de gerer notre pays; C est le FRIC avant tout, quelques soient les moyens, pour soutirer de l argent!
Quand on voit le nombre de deputes présents dans l hemicycle lors des votes, avec leurs indemnités, et sans compter leur future retraite.....la on peut dire " touche pas a mon pote, car ils sont tous d accord, pour les 60 mois de chomage au lieu de 36 max, la reserve...etc!
Nous devrions tous aller a a l Assemblee et contester leur nombre par rapport aux autres pays européens et surtout leurs indemnités dans une FRANCE qui connait des difficultés!
Si cela était une fronde déguisée envers ce gouvnt qui n'a rien de socialiste ? Comment peut-on croire que soudainement, sur un même vote, autant de députés se trompent ?
Il a fermement combattu le projet de loi sur le mariage pour tous, mais fait partie des six députés de l'UMP ayant voté en faveur du texte, mardi 23 avril. Le député des Yvelines Henri Guaino a voté "pour", lors du scrutin à l'Assemblée nationale. D'autres UMP ont commis la même erreur : Alain Chrétien, Marianne Dubois et Luc Chatel, qui, absent, votait par procuration, raconte France 3 Champagne Ardenne. Ils ont tous fait savoir ensuite qu'ils "avaient voulu voter contre".
Rachida Dati figure parmi les 39 députés européens à avoir voté en faveur du traite de lutte contre la contrefaçon ACTA. La raison ? L'ex-ministre de Nicolas Sarkozy s'est trompée de bouton... Juillet 2012
Un amendement qui instaurait une surtaxe de 10% sur les bénéfices des banques aidées par l'Etat pour la seule année 2010... a failli être voté, vendredi. Branle-bas de combat au ministère de l'Economie : les députés se rebiffent contre le gouvernement.
En fait, l'amendement du socialiste Didier Migaud au projet de budget 2010 a bel et bien été voté. Par 44 voix contre 40, malgré l'opposition de Christine Lagarde. Certains députés de la majorité ont d'ailleurs ouvertement soutenu l'amendement. Mais quelques instants après le scrutin, un député UMP a avoué avoir malencontreusement visé le bouton "pour", alors qu?il souhaitait voter "contre". La tuile ! Ironie du sort, le fautif n?est autre que Jean-François Lamour, escrimeur-sabreur de grand doigté plusieurs fois sacré champion olympique et unanimement reconnu pour la précision de ses touches. Son vote, ce jour là, comptait double. Vraiment pas de chance.
L'amendement avait pourtant été voté en Commission des Finances avec l'aide de la majorité (20 voix contre 11, dont 5 de la droite, selon Libération.fr). Mais Christine Lagarde a d'ores et déjà annoncé qu'il s'agissait d'une "erreur technique", qui se devait d'être réparée. Dès lundi matin, un nouveau vote aura lieu. l'industrie". 2010
Eh oui le courage politique n est pas encore à l Assemblée nationale !!!!!