
Dans la soirée de dimanche, les partenaires sociaux ont reçu le document d'orientation du gouvernement pour la réforme des retraites. Un texte de dix-sept pages qui signe l'ouverture de la phase 2 de la concertation. "Une concertation qui, cette fois-ci, ne sera pas à blanc", assure l'Elysée. Dès mardi, le ministre du Travail, Eric Woerth, et le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, reprendront leurs rencontres bilatérales.
Le document recense quatorze engagements. Les plus généraux d'abord : sauvegarde du système par répartition, réforme à moyen terme (2020-2030), maintien du niveau des pensions pour les retraités d'aujourd'hui et demain, et assurer une meilleure lisibilité du système. La réforme sera "démographique". Est ainsi écarté tout recours à une hausse généralisée de cotisations ou à un élargissement de son assiette. Le "socle d'une réponse durable et juste" est donc l'augmentation de la durée d'activité, via un report de l'âge légal ou un allongement de la durée de cotisation, mais non par un système de décote-surcote. L'opération, délicate, sera faite de façon "très progressive", sur "plusieurs années". Elle tiendra aussi compte de "ceux qui ont eu une vie professionnelle plus difficile". La réforme proposera ainsi de prolonger le dispositif "carrières longues". Par ailleurs est pris l'engagement de "mettre fin à la spécificité française en matière d'emploi des seniors".
Sortie du bouclier fiscal
La réforme permettra par ailleurs "d'adapter les mécanismes de solidarité des régimes de retraite à la réalité des besoins sociaux" et "d'augmenter les ressources destinées aux mécanismes de solidarité par un effort financier supplémentaire de certains revenus", via une "contribution supplémentaire" sur les hauts revenus et revenus du capital qui, pour les particuliers, serait sortie du bouclier fiscal. Cette contribution serait affectée au Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Enfin, est annoncé l'engagement de "poursuivre la convergence" entre public et privé, mais sans plus de détail. Sur le sujet, le gouvernement observe la plus grande prudence. L'idée d'aligner la période de référence pour le calcul des pensions des fonctionnaires sur celle des salariés du privé semble bel et bien enterrée.
Jean-François Copé (UMP) a qualifié ce lundi matin "d'excellent document de travail" le texte d'orientation du gouvernement sur la réforme des retraites, reconnaissant que la proposition de faire contribuer les hauts revenus était "une entaille au bouclier fiscal".
Je ne crois pas une seule minute à ce sondage.
onvrier dans la siderurgie retraite de 3200 euros net par mois impots payes
A noter que les fonctionnaires paient une cotisation chômage sans avoir droit à une allocation chômage, même maintenant qu'ils n'ont la garantie d'un poste de travail récemment remise en cause. Le traitement du fonctionnaire est inférieur de 30% par rapport au privé pour un même travail. L'enseignant doit préparer ses cours et corriger les copies, ce qui est long à faire.
Les propriétaires sont les plus imposés et ont beaucoup perdu en rentabilité avec une flambée des charges. Il leur reste 1% les années fastes. Je connais. Cet état de fait décourage de garder ce type de bien. Les niches fiscales ont toujours une contrepartie assez lourde. Dans l'immobilier, les avantages ne durent que quelques années seulement, sauf à réussir à vendre correctement après 15 à 18 ans pour recommencer ailleurs, chose peu assurée. Les vieux possédants en sont exclus. La fidélité est punie, la spéculation récompensée, sur les titres aussi d'ailleurs. L'Etat prend 50% du loyer sans franchise, 30% de la plus value.
Le dépassement du bouclier fiscal donne raison aux exilés fiscaux.
Toute ponction sur les ménages sera déduite de sa consommation. Il faut revoir les budgets et chasser des gaspillages.
On attend toujours la réduction du coût, et même du surcoût, de notre démocratie, nous qui sommes toujours prêts à aller voir ailleurs les mesures prises pour ponctionner plus les français on ne se précipite pas pour appliquer chez nous les réductions de la charge financière des ministres et de toute la ribambelle de députés et sénateurs.
Ainsi que certains godillots de l'assemblée nationale qui ont opéré un mitage des recettes fiscales? en votant des lois telles que Scellier, De Robien .... en faveur de certains, issus de la génération des 30 glorieuses insatiables.
Pas crédibles!
L e déficit des retraites est semble t il de 5 milliards d'euros!
Vont ils enfin taxer la spéculation et les revenus du patrimoine immobilier!
Comme tous les autres ce gouvernement ne vaudra pas mieux s'il n'ose aller au bout des réformes.
on attend d'en savoir plus ?
Je crains que ce soit eux que l'on appelle les riches car ce sont les seuls qui payent les impots... Un peu plus de pression et ils partiront eux aussi a l'etranger.
Il y a assez d'impots collectés, meme trop, c'est la distribution et le gachis qu'il faut supprimer.
Aujourd?hui on ( les?.) me dit que je vais être taxé sur les revenus des capitaux pour financer les retraites. Or si j?ai ou surtout aurai ces revenus c?est pour pallier aux régimes de retraite obligatoire annoncés comme défaillant. Que faire ?
En d?autres termes, moi la fourmi, je travaille, paye des cotisations obligatoires, économise pour préparer ma retraite, et l?état incapable de réformer le régime des retraites par démagogie et électoralisme, me prendra une partie de cette épargne pour financer les retraites des cigales.
J'ai 55 ans. Depuis de nombreuses années je cotise au régime de rertaite obligatoire. En plus j'épargne et place en bourse, car on (les politiques de tout bord) me dit:"attention vous devez préparer votre retraite personnelement). Bien entendu cette épargne se fait après les prélèvements sociaux et fiscaux, puisque le régime des retraites par capitalisation n'a
Ensuite, il faudrait s'attaquer au problème du chômage des "seniors". Quelles sont les soltuions ?
(Personnellement, je travaille à l'étranger et j'ai tenté un retour en France mais les recruteurs m'ont dit qu'à 31 ans j'étais trop vieux...)